Claque le clou de l’hiver

Comment trouver sa voie

Dans tout ce joyeux fatras

Branches tissées au poing l’envers

Ciel bleu c’est pourtant l’hiver

Mon être tout entier ne rêve plus

Il s’enlise dans la moindre mue.

***

Et les bourgeons, il n’y eut pas de promesse

Quelques doigts de bois craquent et blessent

La clarté du verre où surgit la glace

Nous n’irons pas glaner, la terre est basse

Le temps s’en vient choquant la déraison

Il n’y aura plus désormais que morte saison.

***

Et sur le front où s’invitent mille aiguilles

Souvenir de gerbes, de boucles et de vrilles

La lune fleurit à la confluence des eaux

Maladroite connivence du passé les oripeaux

La route est longue qui va vers le cristal

Des armes rompues et les flonflons du bal.

***

Comment suivre du vent les roseaux musique

Graciles archets rompus au concert mirifique

L’hiver dans un tourbillon bleu nous emporte

Laissant le silence se heurter à votre porte.

Nous irons sur les fleuves les yeux fermés

A tâtons, nous survivrons à nos destins acharnés.

***

Tandis que les bourgeons surgissent sur la photo 1, le cerisier sur la photo 2 s’agite sous le grand vent de décembre qui ne va pas tarder à le mettre à nu comme son voisin. ils sont si beaux quand décembre fait son numéro bleu.

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