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Si le domaine de Certes m’était conté:

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Le ciel bayadère

Ou berlingot roulant sous la langue

Orange passion funeste

Ou rêves grenade non dits.

Le ciel a l’ incroyable clameur pantelante

De ses feux d’amour semés atout vent

L’irréel jeté à nos pieds

Nos bouches closes.

Roses les eaux des chenaux.

Roses les passe-temps

Sur le sentier.

Rose conte à rebours.

Maïté L

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Il arrive parfois que le bleu nous envahisse, nous garde à la lisière des mots, que la page reste blanche sous le plafond des heures penchant vers la terre.

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«  Ne croyez pas que tout ce bleu soit sans douleur »

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Point de naïveté, d’oubli durable mais un parti-pris de l’iris.

Le bleu n’est-il qu’un leurre, une illusion d’optique, un théâtre d’interdit?

Bleu suave, bleu de velours, flottant tel une brume sur le paysage.

Le paysage, ce costume de l’âme où glisser la légèreté du paraître.

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«  Nous sommes ici pour peu de temps : quelques mots, quelques phrases, si peu sous les étoiles, rien que cela, parmi tout le reste. Du bleu dans la bouche, jusqu’à la dernière heure. Voix blanche, voix tachée, conjurant la mort, écoutant sans effroi craquer les os du ciel et de la mer.« 

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Les citations entre parenthèses sont de Jean-Michel Maulpoix.

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