Rouge clin d’œil d’automne -2-

« Accepter ne se peut

comprendre ne se peut

on ne peut pas vouloir accepter ni comprendre

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on avance peu à peu

comme un colporteur

d’une aube à l’autre »

PHILIPPE  JACCOTTET/ POESIE 1946-1947

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Petits cœurs rouges déployés. petites mains de l’été. Rouge verte opposition des contraires illuminés; constance.

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L’œil a traversé les années; de fleur en fleur il a accompagné neige et fleurs d’été. L’œil d’Alysse parfumée; elle gagne sur l’allée.

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Une à une guettées. ce n’est pas la confiture ou le sorbet mais la langue et le palais gourmets.

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Bonnet rouge raccommodé. Le poids des années et le goût du clin d’œil d’une aube à l’autre.

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Derniers feux généreux avant fantôme d’hiver; ardent.

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Savamment disposé, feuillage panaché, une potée de toute beauté.La vieille dame a la main verte: c’est une fée.

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