Une grande manifestation « Les légumes dans la ville »

Organisée en centre ville, place Pey-Berland autour d’un village de stands, sous chapiteaux, ce projet a pour objectif de mieux faire connaître auprès des consommateurs urbains, les produits et métiers du maraîchage.La pyramide de légumes frais atteint 7 mètres de hauteur  et 3,5 tonnes!Dans les stands avoisinants: des ateliers d’éducation au goût, ateliers cuisines, ateliers sur les métiers de la production et les formations, ateliers artistiques, dégustations.

Née à Paris en 1995, la pyramide de légumes fait le tour de France depuis 1999 dans le cadre de l’initiative « les légumes dans la ville », menée par les producteurs de Légumes de France.

« Tous les légumes de la pyramide seront donnés aux Restos du cœur et à la Banque alimentaire de Bordeaux. En parallèle, on a un stand où on vend les légumes des producteurs et sur chaque vente, 1 euro est reversé à la lutte contre le cancer. »

Prochaine étape en 2011 à Lyon.

En 1940,Hitler et l’amiral Raeder décidèrent de construire une  base sous-marine baptisée Betasom. Beta pour Bordeaux et som pour sommergibili, sous-marin en italien.

Impressionnant vestige de la Seconde guerre mondiale, la Base sous-marine fut construite de 1941 à 1943 pour abriter la 12e flottille de sous-marins de la marine de guerre allemande.

Reconvertie depuis quelques années en équipement culturel par la mairie de Bordeaux, la Base sous-marine accueille des expositions temporaires, des spectacles d’arts vivants ou des soirées événementielles. Sur les 42 000 m2 de cette imposante construction, 12 000 m2 environ sont aujourd’hui ouverts au public.

La base sous-marine est composée de:

-onze alvéoles qui servaient d’abri

-un large couloir équipé d’une voie ferrée de 245 m

-un toit de 7 m d’épaisseur avec un système de double paroi faisant office de pare-bombes.

-600000m3 de béton et une tranchée antichar

-des chambres d’explosion pour lutter contre les bombardements aériens

6500 ouvriers ont travaillé pour réceptionner le ciment, le bois et l’acier venus par voie ferrée de France et d’Allemagne.

Un ouvrier sur trois seulement était allemand.

Un manœuvre sur vingt-six seulement était allemand.

50 ouvriers espagnols, prisonniers républicains ont été ensevelis lorsqu’un coffrage a cédé.Plus de 3000 républicains espagnols ont été contraints de travailler là.

Quelques soldats allemands sont tombés « accidentellement » dans le béton frais au cours de la construction.

Quarante-trois submersibles étaient affectés à Bordeaux.L’édifice a  reçu de nombreux sous-marins allemands, italiens et japonais pendant le conflit.

Lorsque la base sous-marine abritait un musée de plaisance,un collectionneur de bateaux prétendit avoir entendu des cris de détresse. Tous les fantômes du passé ne sont-ils pas définitivement morts?

On ne s’approche pas de la base-sous-marine sans appréhension et lorsque la lumière est parcimonieuse, le noir y est encore plus noir.

La lumière , qu’elle soit chemin menant à 6 milliards d’autres ou bien éclairage des piliers et reflets colorés rend le lieu plus fantomatique.

Certains se sentent mal dans ce lieu. Peut-être faut-il l’aborder  avec une pensée pour le Passé en souhaitant délivrer toutes les âmes errantes pour qu’elles trouvent la paix.

La Ville de Bordeaux a fait le pari d’un vécu culturel à la Base sous-marine. ce lieu ne laisse pas indifférent et je vous laisse parcourir certains de ses recoins éclairés ou non.

http://www.u-boote.fr/bordeaux.htm


Sans lumière


Ou avec quelques lumières pour nous rassurer…

Voir les images telluriques de Jean-Michel Fauquet jusqu’au 5 décembre est un moment exceptionnel .

Vous êtes hors du temps et de l’espace et les objets détournés vous parlent comme les voix qui accompagnent vos pas.

Entre photos, peintures, dessin, noir, blanc, vous plongez dans un monde qui prend racine en vous entre absence et présence.

http://www.aquitaineonline.com/actualites-en-aquitaine/gironde/jean-michel-fauquet-mystere-intemporalite-en-exposition.htm

mes sources: Bordeaux secret et insolite, La face cachée du port de la Lune

Philippe Prévôt

Vous pouvez cliquer sur chacune de mes photos pour les voir en taille originale.

6 milliards d'autres à la Base sous-marine de Bordeaux

Bordeaux, été 2010. La Base sous-marine .

Pénétrer dans ces lieux noirs et gris, froids et humides, glauques et suivre le chemin de lumière qui mène  dans le nouveau monde photographique de Yann Arthus-Bertrand.Après nous avoir sensibilisés à la Terre vue du ciel, il est parti avec son équipe dont Sylvie d’Orgeval et Baptiste Rouget-Luchaire à la rencontre de ses habitants: « 6 milliards d’Autres ».

5600 interviews dans 78 pays.

Tous les habitants de la planète rencontrés ont répondu aux mêmes questions:

Quel est votre métier?

Que représente la famille pour vous?

Qu’avez-vous envie de transmettre à vos enfants?

Quels sont vos rêves d’enfant?

Qu’est-ce que le bonheur pour vous?

Que croyez-vous qu’il y ait après la mort?

Quel est pour vous le sens de la vie?

Quelle est votre plus grande peur?

….

Chaque grand thème: famille,épreuves, amour, rêves d’enfant, peurs…était ici développé dans un container placé dans les tréfonds de la Base sous-marine.Entre cocon illusoire et symbolique matérielle très forte.

Ajoutez à cela la mosaïque qui se reflétait dans l’eau et de temps à autre, un visage et un témoignage poignant qui vous happait et vous clouait sur place.Tout contre l’épaisseur historique de l’eau

Et pour terminer, la salle du making of qui ajoutait un plus par rapport à ce que je possédais déjà et m’a passionnée grâce à son authenticité; le DVD et le livre  accompagné d’une très belle préface d’Albert Jacquard :


« ( ces 6 milliards d’Autres) Eux et moi avons une obsession commune: l’avenir. Cet avenir qui n’existe pas, mais dont nous, les humains, avons imaginé qu’il existera,ils voudraient tous comme moi, l’apprivoiser. Le passé est définitif; le présent nous fuit,seul l’avenir dépend de nous; sachons en faire une aurore.« ‘conclusion de la préface du livre écrite  par Albert Jacquard pour 6 milliards d’Autres aux Editions de la Martinière.


Quel lieu autre que la base sous-marine aurait-il pu mieux symboliser ce passage du passé à l’avenir via par les initiatives du présent? Quel lieu chargé de guerre, de morts dont le souvenir crie dans les tonnes de béton pouvait-il nous inciter à aller à la rencontre de l’autre nous-même?

C’est la part de l’humanité qui est en nous, c’est notre fibre émotionnelle qui vibre, qui pleure, qui se réjouit avec les six milliards d’autres.

Une démarche que j’apprécie dans son questionnement(que j’ai souvent pratiqué par ailleurs) qui par son effet de miroir nous ramène à faire émerger notre propre questionnement. car c’est de cela qu’il s’agit:prendre beaucoup de temps pour ouvrir notre coupe(j’aurais eu d’envie d’écrire notre coulpe) et tendre la main , le regard, le sourire. Oser regarder en face comme certains participants de la Terre qui nous délivrent des messages très précis.

Dans notre monde occidental ou quels que soient nos problèmes, nous avons une vie privilégiée ne serait-ce que parce que nous ne sommes plus en guerre, nous les voyeurs de cette si belle démarche, nous sommes mis à nus.

Nous devenons 6 milliards d’Autres plus ou moins un, ce que nous aurions toujours dû être :une communauté sans frontières, une Humanité d’Humains humains.

à suivre.


Mes remerciements à Jean-Marc Gruard , organisateur de « Balades en tous sens » sans qui nous n’aurions pas fait la démarche d’aller à la Base sous-marine.

S’élancer vers la lumière

cueillir les gerbes

et les bouquets

dorés

le Pont en pointillés

ou point essentiel de mire

Montée à l’assaut du noir

hésitation avant

l’éclat

l’extrême des signes

et des retombées

en cris, mains agitées

à la pointe

de la nuit jaillit

la couleur.

Rejoindre la forme intérieure

et sa langue d’airain

Retenir le chant

des girouettes

au vent

de la marée

à quai

plus de clapotis

des traits

sertis

dans les flots

à contre-courant.

Fin et me viennent ces mots de Roberto Juarroz que je vous laisse apprécier:


« L’ombre est un fruit mûri à contretemps.

Si on le presse, il donne le jus de la lumière,

mais peut aussi tacher les mains pour toujours.


Il faut vivre l’ombre comme un fruit,

mais la vivre du dedans,

comme on vit sa propre voix.


Et il faut sortir d’elle goutte à goutte

ou mot à mot,

jusqu’à devenir lumière sans s’en rendre compte.


Le jour des hommes n’est pas un jeu.

Le jour des hommes est fait

de quelque chose qui ne commence qu’avec la lumière.(V, 56)


Jour de fête

nationale

Petits drapeaux

Multipliés

Dans les reflets

La foule attentive

Au Miroir D’Eau.

Il faut arriver à la pointe du soleil

décroissant

Pour prendre le Pont de pierre du regard

Et ne plus le perdre

De vue.

Dans tous ses états

En drapés de ciel

En instantané rose

Dix-sept arches

N-A-P-O-L-E-O-N-B-O-N-A-P-A-R-T-E.

Une à une les lampes

Puis le noir

Avant

La fête des lumières.

Vendredi 23 juillet.

Prudence sur le Tour. la télévision  joue parfaitement son rôle. Dans une demi léthargie traditionnellement et rituellement éprouvée chaque mois de juillet, nous apprécions chaque image des coureurs et surtout les magnifiques vues aériennes. Après la fin des Pyrénées ils attaquent la grande traversée des landes. Une fois encore, nous verrons les ravages de la tempête, les piles de bois en bord de route et les beautés de notre région autrement qu’au ras des pâquerettes. La fin de l’étape nous fera craindre des chutes avant de pouvoir savourer la vue de notre ville vue du ciel avec pour point de départ notre célèbre miroir d’eau autour duquel la ville semble respirer.

Merci madame la télévision quand vous remplissez votre rôle d’information et de témoin géographique.

Je ne vous remercierai pas quand vos journalistes s’aplatissent comme des crêpes devant les célébrités venues se montrer en rase campagne. Car nous avons fini par comprendre à quoi avait servi l’hélicoptère  aperçu en pleine forêt. Cameron Diaz et Ton Cruise n’ont fait qu’un bout d’étape pour apparaître ensuite sur le podium.

Mais globalement, suivre un peu du Tour de France ici ou là c’est revivre un peu de mon enfance.

Le Tour de France c’était  ce qui nous sortait de l’ordinaire.  Mon père surtout, et parfois mes parents, prenaient un peu de temps pour aller voir passer le Tour au bord des routes.Si possible avec d’autres passionnés. En rase campagne, les coureurs passaient très vite mais l’attente faisait partie du spectacle: la caravane participait à la fête, donnait les informations, vendait quelques poches de journaux où parfois se glissait une bande dessinée. Souvent l’attente se soldait par le premier coup de soleil sur mes épaules blanches.

Plus tard, il y eut le transistor collé à l’oreille pour suivre le peloton sur cette étape de transition.

Le Tour de France avait la même saveur d’été et de fête que le critérium, parfois nocturne, des fêtes du village  et les coureurs et leurs vélos étaient tous aussi beaux dans leurs maillots.

Samedi 24 juillet:

Le contre-la-montre et peu de conviction pour se déplacer: la foule vue sur les images du Tour, les débordements, la station debout prolongée, la conviction de ne pas pouvoir prendre de photos correctes: avec l’âge on consent à moins de sacrifices.

Mais tout de même une envie: Le Tour passe si près. Le tram, s’il veut bien marcher nous amènera tout près et un contre-la-montre n’est-ce pas une nouvelle expérience pour voir les coureurs de près et tenter la photo?

Mais il va falloir jouer serré dans le temps car nous avons un impératif d’horaire: c’est sûr nous ne verrons pas les premiers au classement général….

Lorsque nous arrivons en vue du Connemara, l’ambiance est festive. Elle l’était aussi pour les coupes du monde de football(quand ça valait la peine). Couleurs, musique à notre arrivée, sieste ou ravitaillement des attablés lorsque nous sommes partis, je n’en sais rien. peut-être tout simplement une pause en attendant les derniers concurrents.

Finalement, nous trouverons une place assez calme, dans un virage, non loin de la place Gambetta et les repères pris d’après la trajectoire des coureurs, de la moto, des suiveurs, ça donnera les photos que vous pouvez voir.

Et beaucoup de regrets de n’avoir pas vu les premiers du classement général mais si tel avait été le cas…je pense que j’aurais pris racine!

J’ai pris beaucoup de plaisir à vivre ces instants.

La ville de Bordeaux a renoué cette année avec le passage du Tour de France et à cette occasion, en attendant l’arrivée des coureurs, il y avait une exposition intéressante dans un salon de l’Hôtel de Ville.

Le ton était donné  sur la façade du bâtiment, de chaque côté du grand portail d’entrée. Ensuite, dans la Cour, les visiteurs étaient accueillis par un vélo jaune.

Il ne restait plus qu’à entrer pour constater que Bordeaux entretient une longue histoire avec le Tour de France. En effet, Notre ville est, après Paris, la ville qui a le plus souvent été visitée par le Tour et les sprinteurs  y ont triomphé bien souvent au cours des 79 arrivées jugées depuis 1903. Van Looy, Darrigade, Godefroot, Maertens, Van Poppel ou Zabel : les plus grands spécialistes l’ont emporté au vélodrome de Lescure, devenu depuis stade Chaban-Delmas ou sur les quais, comme cette année.

Durant quelques jours, nous avons pu consulter la liste des  vainqueurs de l’étape de Bordeaux, admirer les maillots d’une autre époque ,  découvrir des livres, des chansons dédiés au Tour de France.

Et puis , on ne se lassait pas d’admirer l’évolution  entre la Michaudine et un vélo de Contre la montre des années 2000.

Vous avez eu un aperçu des vaches disséminées cet été dans le centre ville de Bordeaux:

Et si maintenant vous acceptiez de donner votre avis?

Le choix sera peut-être difficile mais pour vous aider à choisir 4 vaches, je vous indique 4 catégories:

1-Prix de l’originalité

2-Prix artistique

3-Prix de l’humour

4-Prix coup de coeur.

Parce que les vaches et leurs artistes le valent bien…

Parce que Bordeaux le mérite…

Parce que vous avez la parole…

Je vous rappelle que vous pouvez cliquer sur chacune de mes photos en miniature pour voir la photo en grand format.

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Pour en savoir plus sur chaque vache et chaque artiste, rendez-vous

ICI


Une fois franchi le Pont de Pierre, il y avait déjà le Lion de Stalingrad, un géant bleu aux multiples facettes. Maintenant, à bonne distance, près de la fontaine Wallace se trouve la Laitière de la Benauge. Regardez-là sous tous les angles cette belle vache-paysage bien intégrée dans l’architecture du lieu.J’ai été conquise par sa belle robe arborant le bleu lion et la précision de ses détails.

La belle landaise racée sur ses échasses est l’oeuvre d’Iturria du journal Sud-Ouest dont je vous donne le lien en fin de note afin que vous puissiez apprécier son trait de crayon..Il fallait lui rendre visite sur la Place de la Bourse. Lors de notre première visite, elle s’était dérobée à notre vue car il y avait des travaux consécutifs à la fête du Vin sur cette place.

Et puis revoilà Gabrielle  que nous avons pu approcher cette fois-ci sous toutes ses coutures pour les mêmes raisons, puisqu’elle est voisine de la Vache landaise. Gabrielle est l’oeuvre de Jofo reconnaissable à ses petits bonshommes peuplant son univers coloré.

http://iturria.blogs.sudouest.fr/

http://jofo.free.fr/

Et pour terminer la présentation des vaches  rencontrées  ou non ces jours derniers:

voici quelques un de leurs  noms:

la vache engagée

Belhara

Vacchus le Beau-Vin

Marine

V.I.C la vache hâlée

La Diva

La femme toréro

Marilyn Cow

Gabrielle

La Vache Landaise

La Laitière de la Benauge

Candide et les Saltimbanques

Art’ n Roll Cowllection

La vache citerne

Bacchus Cow

Txumina

Cow Graffitti

Vache Timbrée(de La Poste)

Vache à Vache

Esperanza

Vacca Burdigala

Une jloie fleur dans une peau d’vache

Grand Cru Bordelait

La vache 4 Saisons

So Wine

Perpette

Vache à l’Eau

Baby /cow

La vache Pourcent

Horloge biologique

La Ronde des Quartiers