RAFAEL ALBERTI

 

Si mi voz muriera en tierra,

Llevadla al nivel del mar

Y dejadla en la ribera.

***

Llevadla al nivel del mar

Y nombradla capitana

De un blanco bajel de guerra.

***

¡Oh mi voz condecorada

Con la insignia marinera:

Sobre el corazón un ancla

Y sobre el ancla una estrella

y sobre la estrella el viento

Y sobre el viento la vela!

***

 

 

TRADUCTION DE JEAN-MICHEL MAULPOIX

Si ma voix meurt à terre

Portez-la au niveau de la mer

Et laissez-là sur le rivage.

***

Portez-la au niveau de la mer

Et nommez-la capitaine

D’un blanc bateau de guerre.

***

Oh ma voix décorée

D’un insigne maritime:

Sur le cœur une ancre

Et sur l’ancre une étoile

Et sur l’étoile le vent

Et sur le vent la voile!

***

***

Aujourd’hui pourtant c’était une belle journée d’automne.

Et dans le chêne tant d’oiseaux en concert de pépiements

Mais l’appel de la vague est le plus fort.

Il tatoue le cœur de poésie

et s’en vient

s’immiscer

au fil

du jour.

***

Photos Maïté L/ Le grand Crohot

Elles valsent…

***

***

Ces vagues

qui se pressent vers le rivage

 En fils de transparence cousus d’aiguilles.

Quand leur falaise joue la haute-contre

Ou

Le pendulaire anis de la vague qui ne sait

Si son encorbellement, sa facture d’écume

 S’échouera sur le sable.

***

***

 Crève soudain leur turbulente

Et translucide mémoire tubulaire.

 

 

Vagues jetées à notre face.

***

Dans les ténèbres j’imprime entre mes paupières

Leurs coulures et leur partition : tous ces verts mêlés

Ces voix de basse sur tout,

 Jointes au perpétuel ensorcellement.

L’abîme du regard possédé par la vague, les paumes en avant,

Je vertige le vert tango, dans un souffle j’exhale le bleu

Et puis le vert fourreau encore me vient à la peau

Mène à la danse ses sortilèges, insuffle sa fièvre

Où l’apparente immobilité s’engouffre dans l’infime présent.

***

***

Maïté L: Le Grand Crohot

*******

  ***

http://www.dailymotion.com/video/xdkqyv_raconte-moi-la-mer-jean-ferrat_music#rel-page-2

***

***

Raconte-moi la mer
Dis-moi le goût des algues
Et le bleu et le vert
Qui dansent sur les vagues
***

***

La mer c’est l’impossible
C’est le rivage heureux
C’est le matin paisible
Quand on ouvre les yeux
C’est la porte du large
Ouverte à deux battants
C’est la tête en voyage
Vers d’autres continents
***
***C’est voler comme Icare
Au devant du soleil
En fermant sa mémoire
A ce monde cruel
La mer c’est le désir
De ce pays d’amour
Qu’il faudra découvrir
Avant la fin du jour

***
***Raconte-moi la mer
Dis-moi ses aubes pâles
Et le bleu et le vert
Où tombent des étoiles

***
***
La mer c’est l’innocence
Du paradis perdu
Le jardin de l’enfance
Où rien ne chante plus
C’est l’écume et le sable
Toujours recommencés
Et la vie est semblable
Au rythme des marées
***
***C’est l’infinie détresse
Des choses qui s’en vont
C’est tout ce qui nous laisse
A la morte saison
La mer c’est le regret
De ce pays d’amour
Que l’on cherche toujours
Et qu’on n’atteint jamais

***
***Raconte-moi la mer
Dis-moi le goût des algues
Et le bleu et le vert
Qui dansent sur les vagues

Paroles: Claude Delecluse. Musique: Jean Ferrat

***

***

photos Maïté L Le Grand Crohot

*******

***

La vague la plus belle est celle qui viendra après: dans quelques minutes, quelques heures passées bien campées sur le sable , demain ou un jour.

La vague est fascination lorsque le regard rentre en elle.

***

***

Vague de vague l’automne

A cris du vert, du bleu

 Vrombit du blanc et du sable

En gros bouillons-choc-

Dans le chaudron de la mer-lame

de l’été indien la crème, la mousse-rousse-

Lie la langue à l’émeraude-vertige-tangue-

Et dentelle glisse de l’épaule-casse

 la vague-du mur retombe-dégouline-

Déferlante la lame-en barre

à la lèvre-vague à perle-

Au corps de l’œil-rouleau-

 Roulis-tambour-à l’assaut-fracas-

Se brise, s’aiguise, s’immisce le regard

Vague, vague vaga-bonde

Choc-vertige toujours

Irrespectueuse et glauque-verte cadence

 franchit le mur de son

  de la nuit- Et toujours verte à bleue

Cavalerie, à compter

les dos, les creux- Tensions en clair semées de blanc

au ressac du soir, marée- furie ou paroxysme-bonheur.

Maïté L

***

 ***

Le Grand Crohot(33)

*******

***

« Regardez bien sa carte. Le Bassin est un grand livre qui se lit comme les lignes de la main. C’est un système sanguin qui palpite au rythme des marées et qui unit pour l’essentiel sudistes et nordistes, face à ceux qui voudraient encore opposer leurs clochers. Un temps des puristes ont imaginé de le débaptiser. Baie, baie, baie, ont fait quelques moutons. Pour l’heure, chacun rivé sur la ligne bleue et verte d’Arguin, s’inquiète d’être un jour obligé- oh ! dans combien de siècles !- de l’appeler lagune. »

Jean-Claude Garnung, préface du livre «  Je vous écris du Bassin d’Arcachon »

***

***

Lorsque nous sommes allés à Arès, c’était avec l’espoir de nous faufiler entre les Prés-Salés afin d’atteindre par le sentier du littoral Jane de Boy et Claouey.  Mais il faut être vigilant avec les heures de marées et si l’eau n’était qu’un liseré semblant toucher Arcachon au loin, il fallut se rendre à l’évidence : la plupart des marcheurs étaient sur le retour et l’eau gagnait du terrain. L’eau affleurait sous les semelles alors que quelques instants auparavant les chemins étaient encore secs. Le paysage prend une autre dimension qu’ il vaut mieux le contempler depuis le petit pont de fer ou depuis la partie du sentier qui surplombe ces zones mouvantes.

***

***

Aussi, le lendemain, nous avons joué la carte de la facilité et de la sécurité en nous rendant directement au petit port de Claouey d’où nous pourrions aisément, en passant par la plage, aller jeter un œil du côté de Jane de Boy, intrigués que nous étions par ce drôle de nom dont on ne connaît pas avec certitude l’origine. Toponymie d’origine  anglaise? Il ne faut pas rêver ! Alors… boy est-il peut-être le bois en gascon ? La seule certitude : La famille de Boy est une vieille famille de Lège
et dans les archives on trouve plusieurs Jean de Boy. Notre imagination faisant le reste, nous n’allions pas être déçus : non pas que le lieu fut transcendant mais plutôt parce que nous allions être définitivement classés dans la catégorie des terriens ignorants du Bassin. Nous avions pourtant  pris soin, avant de partir, de consulter les horaires de marées.

Nous étions en hiver et n’allions pas rencontrer âme qui vive à l’exception d’un travailleur de la mer pour lequel nous fûmes transparents.

 La marée était basse. Nous prîmes notre temps pour contourner la première plage, puis la seconde et comme une marée ne reste pas basse bien longtemps, nous avions déjà remarqué, à hauteur de la deuxième plage que l’eau s’approchait des pontons. Pour ma part, je veille toujours à ménager mes arrières et je prenais déjà des repères au cas où : une dune boisée  à escalader si la marée venait jusque là et un escalier menant à un portail permettant aux imprudents de regagner la terre ferme…

***

***

Déjà Jane de Boy se laissait deviner. Nous pouvions continuer à flâner tranquillement. Un dernier virage et nous arrivâmes.

C’est sans doute le port le moins organisé et les cabanes ne retinrent pas notre attention. Mais jamais nous ne perdîmes de vue les cabanes d’Arès qui au loin ressemblaient à des dents posées sur le Bassin. Partout de très jolies barques attendaient leur heure de retrouver la mer.

***

***

Et la mer n’en finissait pas de monter au point que nous avons repris le chemin du retour mais passé le virage une surprise nous attendait  sur la plage très rétrécie. La dune dite « des journalistes » était très haute et nous ne la monterions qu’en dernier recours (et en plus elle est grillagée !)car il nous apparut que renoncer au bord de mer voulait dire des km à pied par la route ! Restait la solution de l’escalier et du portail qui à notre grande surprise n’était autre que la sortie sur la plage d’un camping. Combe de malchance, le vent se renforçait !

Mais un camping a aussi une entrée sur rue qui pour nous serait une sortie salvatrice ! Que nenni ! Un camping municipal au mois de janvier est fermé à double, triple et quadruple tour !

Escalader les portails ? Je ne pus m’y résoudre ayant peur d’être prise pour une cambrioleuse de mobil homes ! Restait à longer toute la palissade pour tenter de trouver une issue. Je ne pus résister à la vue en surplomb du Bassin, à hauteur de ce fameux portail pour  voir ce piège qui s’était refermé sur nous. Que la municipalité me pardonne ! Le vent était devenu si fort que je ne pus jamais refermer ce fichu portail convenablement ! Pendant ce temps, l’Homme cherchait l’issue qu’il finit par trouver dans les broussailles. Elle fit l’affaire et nous descendîmes en pente raide, jusqu’à la route, entre les ronces, les arbousiers, les pins et les tapis de mousse.

***

***

Revenus à notre point de départ, nous avons savouré le calme du petit port de Claouey. Le soir venait doucement entre les bateaux. Ce soir-là, comme c’est bizarre ! je n’ai pas rapporté de photo des installations ostréicoles de Claouey. Je restai simplement les yeux dans les yeux avec les eaux facétieuses du Bassin ! Le Bassin est peut-être un grand livre qui se lit comme les lignes de la main mais la méthode de lecture est en supplément non fourni !

***

Maïté L

*******

 

 

Je ne sais pourquoi
Mon esprit amer
D’une aile inquiète et folle vole sur la mer.
Tout ce qui m’est cher,
D’une aile d’effroi
Mon amour le couve au ras des flots. Pourquoi, pourquoi ?

  Mouette à l’essor mélancolique,
Elle suit la vague, ma pensée,
À tous les vents du ciel balancée,
Et biaisant quand la marée oblique,
Mouette à l’essor mélancolique.

Ivre de soleil

                        Et de liberté,
Un instinct la guide à travers cette immensité.
La brise d’été
Sur le flot vermeil
Doucement la porte en un tiède demi-sommeil.


Parfois si tristement elle crie
Qu’elle alarme au loin le pilote,
Puis au gré du vent se livre et flotte
Et plonge, et l’aile toute meurtrie
Revole, et puis si tristement crie !


Je ne sais pourquoi
Mon esprit amer
D’une aile inquiète et folle vole sur la mer.
Tout ce qui m’est cher,
D’une aile d’effroi
Mon amour le couve au ras des flots. Pourquoi, pourquoi ?

                                                Verlaine

*****

Des arbres avec des guirlandes de mouettes, comme c’est beau… gballand

*****

frôlement d’ailes
frôlement d’eau
frémissement à travers brume
jeux de couleurs
sur le miroir du regard.
être vivant ici
sur la pointe du coeur

Omillou

***

Des cabanes colorées aussi…

***

***

Un tout petit port: deux rues seulement.

***

***

Nous sommes en janvier: mais les ostréiculteurs ont les pieds dans l’eau.

***

***

***

La pensée suit le chemin qui mène de l’arbre à la Femme Océane et vice-versa.

***

***

Si toutes les mouettes d’Arès se donnent rendez-vous ici, c’est la fête!

***

***

Doucement, doucement, à pas de velours…

*******

 

***

 Un jour de tempête et d’orage, un Lutin devint un peu fou : il parlait aux arbres, aux cailloux ; il courait en tous sens. Puis lui vint l’idée d’un piège et il s’empara de

la Demoiselle

qu’il enferma dans la Cabane du Résinier. La Demoiselle trouva bien vite le moyen de se délivrer et grâce au chant des oiseaux elle reprit le chemin de son Royaume. Désormais, la Demoiselle ne se montra plus sous sa vraie apparence. Aujourd’hui, ne reste que la Cabane du Résinier pour s’informer sur les pratiques du gemmage des pins.

La Demoiselle, devenue femme, hante-t-elle toujours les pins  dont François Mauriac disait :

« Mais qu’ils sont calmes aujourd’hui entre le sable et l’azur! Chacun porte sur son écorce une cigale pour l’endormir. A l’horizon, leur foule pressée sur la crête des dunes pâles sépare les eaux et le ciel…. »

A quelques kilomètres des dunes, elle n’a sûrement pas entendu beaucoup de cigales cet été : l’été fut vraiment trop bref et trop arrosé.   Dans son royaume Vert, situé sur la réserve des Prés Salés d’Arès le souvenir de la Demoiselle ne se dévoile qu’en secret, sur quelque bout de parchemin ou dans l’oreille du vent.

Ne reste plus qu’à méditer là où la terre, l’océan et le ciel ne font qu’un, sur les petits chemins de végétation rase où la marée s’insinue à l’approche de la nuit, petits chemins qu’il faut connaître sous peine de se retrouver prisonniers aussi de la marée.

Et puis face au Bassin, au bout des cabanes d’Arès, nourrie d’embruns et de traits de lumière

la Femme Océane

ondule, douce, sensuelle; femme liane, souvenir de la forêt tropicale, montant à l’assaut du ciel, elle fait vague, elle fait corps, elle fait peau.

Niangon

est son nom et son cœur rose bat au rythme des saisons. Au baiser du soleil répond la caresse ; à la caresse, la fluidité des eaux, les doigts et les frissons; aux eaux, la matrice, l’aventure de la coquille ; à la coquille, les pieux, le sel et les pierres ; Les pierres acérées et la laine; les pierres aiguisent leurs dents au gré du vent et rafraîchissent la laine étendue sur l’océan.
Les moutons ont chevauché l’accord des dernières vagues à l’assaut des prés.
Filez écheveaux de laine, parsemés sur la conche. Plus près des cieux, une touche de blanc mousseux sur ciel d’argent.
Et quand la pierre de laine habillera ses échos, tous les chevaux du monde écumeront les mugissements d’avant silence. Au loin les cabanes de chasseurs, le petit pont, les petites et les grandes rivières. La nuit viendra  en demi- teintes où la Femme Océane tentera quelques touches d’or.

 Bordeaux,

ce matin, le hasard de la rencontre. Si près de  l’hôpital, le square où suinte la maladie, la souffrance et soudain,

Femme Euterpa

Pao Rosa

s’élance, entre les arbres. Femme d’air, femme d’eau, même combat de douceur encore. Une si belle rencontre qui vague dans la ville, qui vague dans la ville de la ville, une muse des pavés, dans la compagnie des arbres et des vélos : un hommage aux soignants : ce n’est pas si courant. Une bulle de soie. Les veines apparentes et la main serpente.

Femmes, il vous aime, IL vous love au creux de nos paysages.

   Les lieux: Arès, port ostréicole

Bordeaux:esplanade du CHU

Le sculpteur: PIOS

http://dominique.pios.pagesperso-orange.fr/exposition.htm

 

http://dominique.pios.pagesperso-orange.fr/presentation.htm

Et en toute liberté, sur la base de l’histoire de la Demoiselle lue un jour: Maïté L

 

 

 

Et ce qu’elles m’inspirent…

***

 ***

Cabanes d’enfance

Cabanes de vacances

De solitaires errances

Cabanes d’eau

Loupiots dans les roseaux

Blottis dans leur nid comme des oiseaux

***

***

Cabane se pare de brande ou de fougères

A l’orée de la forêt usagère

 Se cache un petit pied-à-terre

Nous portons tous en nous

Nos rêves de bâtisseurs fous

Nos repères de petits filous

De cathédrales éphémères

De grottes bâties sous la mer

Dont nous serions propriétaires.

***

***

Même dans un carton

Où faire le dos rond

A en perdre l’horizon

On peut quand même naviguer

Et cultiver ses visées

Vers des contrées inexplorées

***

***

Se raconter des histoires

Remplir son quotidien d’illusoire

Depuis son observatoire

S’isoler en pleine nature

Du temps qui passe n’avoir cure

Vivre au ras de la verdure

***

***

Compter ses trésors, ses bouts de ficelle

Perché dans les arbres-nacelles

 Au bout  du bout de l’échelle

Et dans la chaleur du foin

Etre tout près, laisser croire qu’on est loin

Prendre les étoiles et la lune à témoin

***

***

Avec un marteau, des planches et quelques clous

Un pinceau,  un drap, le tout sens dessus-dessous

Jouer les loups de mer un drapeau à la proue

Il ne manque que quelques mots

Dans cet écheveau de possibles, un scénario

Un seul, pour jouer à si j’étais un héros.

***

Toutes ces cabanes-ci sont très sérieuses: ostréicoles: pour cultiver les huîtres dit-on. Je vois aussi qu’ici on cultive un art de vivre: le vélo et le barbecue, les grandes tablées, les rires et le bon temps sont au rendez-vous d’un dimanche après-midi au bord de l’eau.

Les souvenirs de cabanes, j’en ai quelques uns, au milieu de tous ces mots accompagnant le petit port charmant de Biganos.

*******

Au jardin du ciel

elle clignait à tout cœur

La rose trémière

***

***

« Baiser ! Rose trémière au jardin des caresses ! »

Paul Verlaine

***

***

Notre chemin revient souvent par ici, comme se déployant en éventail, entre les cabanes du port ostréicoles d’Andernos. Au cours des années, nous avons vu ce petit port évoluer vers des normes européennes avec ses cabanes aux couleurs gaies et ses hangars normalisés. Mais toujours nos pas sont attirés par  ces espaces fleuris au ras de l’eau, ces professionnels de la mer, les tuiles chaulées et parfois dans le ciel bleu d’arrière saison les  vols d’oies sauvages en partance vers d’autres territoires.

***

***

Fidèle,

une pinasse de terre fleurit chaque année de ses filets treillis dispensant un peu d’ombre aux belles épanouies.Elle a fini sa course mais nous rappelle que d’autres évoluent au gré de la marée et rentrent chargées du fruit conjugué de la mer et des hommes: pour combien de temps encore?

***

***

La vigne court

tout semble pousser avec amour sur des cailloux, de la grave et si peu de terre dans cette contrée d’eau. Voulez-vous un peu de bleu sur ces portes attendant leurs parqueurs?

***

***

Le village ostréicole est situé près de l’église Saint-Eloi, tout près des vestiges gallo-romains . Il n’est donc pas étonnant que ce lieu nous attire. Les romains avaient du goût et connaissaient déjà les bienfaits des lieux pour la santé. Cela me paraît à la fois magique, envoûtant comme ressenti. Il y a de nombreuses années aussi que l’on venait en nombre remplir les bouteilles d’eau à la source: il se disait que c’était la même nappe que l’eau des Abatilles.

Dans les milieux branchés, vous entendrez rarement parler d’Andernos. On préfère « le Ferret » avec le Bassin, la mer et la piscine: qui peut le plus, peut le moins.

***

***

Juste un peu de lumière d’un soir: l’immobilité apparente du temps qui passe. Compter les minutes de sérénité au gré de la marche en front de mer sur 2 km. Rien qu’un peu de vent et le luxe de s’arrêter au gré de ses envies.

*******