Montée entre ciel et terre
Le chemin est rude jusqu’aux bambous, caresse de saule pleureur .
Cheminer vers les lampes immobiles.
Les flots peuvent bien s’enrouler autour de leurs cordées de vase
Cheminer et se sentir nu de parole.
Feux, derniers feux ; rayons de miel sur le visage ; la soirée s’alanguit un instant
Cheminer en soi, être aspiré par la mémoire honorant le paysage
Au passage, l’horizontale, avant les mots dressés, scandés, chantés, criés.
Générosité.
Paroxysme.
Parole semée…