La couleur préférée de Sarah Bernhardt était le violet et j’ai retrouvé cette couleur particulière dans l’église Saint Eloi, près du port ostréicole où elle aimait à déguster des huîtres, puisqu’elle habitait tout près.

Elle a séjourné durant deux ans dans la station car, après avoir été opérée à la clinique Saint Augustin de Bordeaux, elle devait rester à proximité pour un suivi de sa convalescence.

***

***

***

L’église romane Saint Eloi et son clocher indépendant jouxtant l’abside ont été construits au XI ème siècle/XIIème siècle.A noter une fresque gothique du XV ème siècle dédiée à Sainte Quitterie. De magnifiques vitraux lui donnent, avec le soleil cette coloration presque irréelle, comme celles d’un arc-en-ciel posé sur la plage.

L’église Saint Eloi était sur le Chemin de Saint-Jacques de Compostelle.

***

***

***

«Andernos, quelque soit la promenade que l’on fasse, on est entouré de beauté »

Sarah Bernhardt.

***

http://hommage.sbernhardt.free.fr/

 

*******

 

 

Cap sur ANDERNOS


Je vous emmène tout de suite au port du Betey, cet  endroit magique découvert un jour  au hasard de mes pérégrinations professionnelles.

Le port de plaisance, la capitainerie, le hamac profond entre deux arbres aux troncs tordus par le vent, l’ombre fine des tamaris et non loin la jetée, la plus longue du Bassin  avec ses 322 m; la villa typique arcachonnaise, haute, avec plein de toits et des parements de bois et de brique rouge.

Ici souvent règne le calme. Beaucoup de cyclistes  qui avancent à un train de sénateur, des adeptes de plage tranquille aussi bien à marée basse qu’à marée haute, quelques familles. Mais dernièrement, nous avons pu constater combien le nombre de bateaux en mouillage sauvage a pu augmenter et avec cette multiplication du tourisme aquatique la prolifération d’une fine pellicule verte. Les amoureux du Bassin l’aiment  autant à marée basse qu’à marée haute, le spectacle étant très différent à chaque visite.

La promenade depuis ce lieu stratégique, à marée basse, débute en direction du port ostréicole. Au passage,une petite déambulation sur la jetée d’où l’on aperçoit les courageux pêcheurs en quête de coquillages dans la vase bien noire jusqu’aux genoux. Rien ne les décourage : ni le panneau « attention, sables mouvants » ni l’absence d’eau qu’ il faudra attendre six heures avant qu’elle  ne vienne clapoter dans la baie.

Mais déjà le port ostréicole se dessine ; là-bas les cabanes de pêcheurs aux  abords fleuris ont des portes de couleur rose, bleue ou verte … Les filets sèchent sur deux piquets. On y répare les fameuses pinasses et souvent sur la route traînent les supports métalliques des huîtres. Parfois, nous faisons  une pause sur un banc ici ou là avec l’impression d’être hors du temps.

Nous passons tout contre l’église Saint Eloi du XIIème siècle construite sur une villa gallo-romaine dont nous apercevons quelques vestiges. Pas fous ces romains ! Eux aussi appréciaient l’air iodé, la proximité du Bassin et savaient se faire plaisir!

Ensuite, la promenade peut emprunter un bout du sentier du littoral pour se rendre aux Quinconces, plage préservée de l’urbanisation, lieu où séjourna  en son temps Sarah Bernhardt.

Ou bien de retour au port du Bétey, nous aimons aussi  démarrer une autre balade toujours en front de mer, bien aménagé, en direction de la piscine d’eau de mer et bien au-delà. Là nous surplombons le Bassin et apercevons au loin dans la brume, Arcachon, Gujan-Mestras ou le passage vers le Cap Ferret.

Andernos est un lieu que nous aimons partager, à heures comptées, avec nos amis de passage.