Après l’heure, ce n’est plus l’heure… La Ville ne nous avait pas habitués à ça !

Autour de la caserne Niel, ancienne propriété de l’Armée, ceci expliquant sans doute ce qui suit…

Sur 5 ha de friche bientôt livrés à la construction, 4500 m2 de surface dans la partie arrière de la caserne Niel, ont été offerts à la création d’œuvres éphémères. Bientôt émergera un nouveau quartier dont l’Espace Darwin a été le point de départ. Durant un we du début de l’été, avec l’aval de la Ville et de la Métropole, a eu lieu le festival international de graff auquel ont participé 120 artistes locaux, nationaux et internationaux.

La première édition avait eu lieu l’an passé aux Bassins à flot et nous en avions bien profité. Cette année, nous n’avons pu nous rendre rive droite durant ce laps de temps où les artistes s’en donnaient à cœur joie : impératifs familiaux et très forte chaleur nous ont tenus éloignés de cette manifestation.

Quelques jours plus tard, nous sommes partis joyeusement rive droite avec la ferme intention de voir le résultat du street art et du land art mais nous nous sommes heurtés aux murs et barbelés. Impossible d’approcher. Je trouve dommage que nous ne puissions profiter du spectacle. J’aurais au moins pu espérer au cours de l’été, quelques visites guidées par la Ville, même sous haute surveillance.

Nous n’étions pas les seuls déçus car nous avons croisé d’autres personnes qui cherchaient où se trouvait l’entrée… En désespoir de cause, nous avons décidé de faire le tour de l’emplacement en crapahutant dans la friche et nous avons profité de quelques œuvres extérieures.

Je vous donne donc à voir ma moissons d’images… Mais après tout…

saisissant

détail d’une fresque imposante

au rythme de nos pas

un monde envoûtant

inquiétant

un monde disparu

Le grand chaos

Ensuite nous avons gagné l’Espace Darwin où se déroule actuellement le festival Climax. Nous étions encore naïfs à notre arrivée à Darwin; au point de croire que peut-être nous pourrions accéder à l’arrière par-là. Que nenni§ Il y avait même des vigiles pour dissuader toute velléité d’intrusion. Mais Darwin et la caserne Niel ont été depuis très longtemps un haut lieu pour le street art. C’est d’ici qu’est issu Zarb que nous avions suivi il y a 2 ans maintenant.

enfin l’ombre d’un artiste

très concentré

quelques œuvres ici ou là

dans des styles différents

beaucoup de travail de remplissage géométrique ici

la belle et le piaf

au milieu des ruines du lettrisme

fin… Juste du côté de la flèche, la vigile…

à suivre…