Nous n’en pouvons plus des parapluies ! Ils restent à la maison !

A temps humide, son soleil généreux

-Enfin !-

Ses nuages mousseux et son sentier boueux

Aux bulles en bande dessinée

A perte de vue.

-Il a beaucoup plu, vous savez !-

Les ronds d’eau sous nos pieds, les passants en reflets

Et leur zigzag.

La douceur du bleu est toute évanescente.

-Absence du vent

Au bord du Bassin.-

Parfois s’élèvent les cris des oiseaux

Eux font des ronds dans l’air, des glissés

Sur les rides des anciens marais salants

Pêchant de leur long bec, inaccessibles

Pourtant bien présents

Dans le calme, la solitude de leur élément.

Nos pensées entre ciel et eau, entre digues

Et buissons, et la terre qui colle aux semelles.

Suivre du regard le vol de l’oiseau, une mouette

Si je me souviens,

Elle se laisse porter par le courant d’air, elle !

-J’ai failli glisser dans la gadoue !-

Soudain, sur le sentier du retour,

La pluie s’invite et les grêlons…

Ils font d’autres ronds dans l’eau

Sur le sentier du Littoral

Ajoutent des bulles

Aux flaques généreuses.

Les vaches sont grasses. Elles épousent les marais

Impassibles vaches philosophent.

Nous ruminons le retour de la pluie.

Mais pour nous jailliront

L’arc-en-ciel autour de la cabane et des écluses

Toute cette riche palette des nuages

Tout cela vaut bien… une mémorable saucée.

© 04/02/2018

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Les fêtes intimes d’une amitié éprise du même langage, la marche côte à côte sur le sentier des étangs où chacun suspend son pas aux rumeurs amoureuses des oiseaux

Louis-René Des Forêts/ Ostinato

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Entre le ciel et nous  

Les lampions du soleil

Rouge treillis infranchissable

où les plans d’eau refuge

peaufinent la vie

les cris des mouettes

le calme

solitaire

aussi.

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L’aigrette garzette

Et les cigognes venues en voisines

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Un instant parmi tant d’autres sur le sentier du littoral

au Domaine de Certes

pas à pas et photos mots à mots: Maïté L

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