BORDEAUX: JAUME PLENSA, lorsque dansent les silhouettes et les mots -2-

« J’ai toujours été passionné non seulement par les mots , mais par la fonction biologique des lettres. Seules, elles ne sont rien, mais ensemble elles forment des mots, qui  ensemble, forment des textes. Une belle métaphore de la vie et de l’humanité ».

JAUME PLENSA

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Dans le salon de l’Hôtel Rohan  (Hôtel de Ville)

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JAUME PLENSA est né à Barcelone et sa ville d’origine reste son point d’ancrage. Là-bas se trouve son atelier où se pressent assistants, fondeurs et ingénieurs.

Jamais aucune ville avant BORDEAUX n’avait accueilli une telle palette de ses œuvres.

 Avant de revenir en détail à ses sculptures prenant leurs quartiers d’été en plein air, nous ferons le détour par le PALAIS ROHAN (Hôtel de Ville) où JAUME PLENSA présente 11 MAQUETTES inédites. Actuellement, le salon où se trouvent les maquettes reçoit 1000 visiteurs par jour.

Petit détour aussi  par la GALERIE ARRÊT SUR L’IMAGE pour une partie de ses ESTAMPES ; ceci afin d’entrevoir le mystère dansant et poétique des phrases et des silhouettes dansant à tour de rôle.

Des estampes de la galerie Arrêt sur L’ image

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Pour en savoir plus :

http://www.galerie-lelong.com/fr/oeuvres-jaume-plensa-110-p1.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jaume_Plensa

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« Il faut penser de tout son corps écrivait Stéphane Mallarmé à Eugène Lefébure le 27 mai 1867. Tisser avec sa propre vie ces minces rideaux que sont les phrases. Une fine toile de sens et de sons. Solide et musicale autant que précaire. Et devenir alors soi-même, dans l’expectative de la chambre, pareil à cet insecte énigmatique et obstiné.

Ou pareil à la boîte en bois du violon dont les cordes vibrent.

Un poète est un instrument à cordes. Il suspend les accords de sa petite musique dans les angles morts de la vie »…

JEAN-MICHEL MAULPOIX/ L’INSTINCT DE CIEL.

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Les poètes

ne dorment que d’un œil :
La main sur la plume

la main sur le cœur
ils lissent les mots

leur ouvrent la voix

Leur donnent écho.

Les poètes

ne rêvent qu’à l’ombre de la noire
accroche de leur lit.

En marquant le tempo

D’un battement de cil

Ils apprivoisent les veines

Des carrières de sens.

 

Parfois, les poètes pleurent

sur les mots froissés
sur les non-dits, les ratés.
Juste avant de déposer

les mots d’un soir

sur l’oreiller mouillé.

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Les poètes

effeuillent  la lumière

Dans le tissé où perce leur moi.

Sur le fil, dans la danse 

d’un signe de leur main

ils rejettent au loin
l’ombre de la page blanche.

Maïté L

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