« PAYSAGES » Bordeaux 2017.Les hommes de bronze-1-

Le début de l’été dans la métropole aura été marqué par l’arrivée de la LGV.

A cette occasion Bordeaux et Bordeaux Métropole ont imaginé une saison marquée par une succession d’événements culturels, de propositions artistiques, de créations de paysages singuliers et pluriels dont je souhaite commencer à donner ici un aperçu.

Qui est cet homme cloné dans la ville ?

1, 90 m. Peau de bronze, dans le plus strict appareil malgré le temps souvent à la gribouille, pesant 700 kg, non il n’est pas allé auparavant bronzer sur les plages océanes nudistes. Il a fallu le fixer solidement au sol avec ses bras le long du corps, des stigmates sur les omoplates, la poitrine et les fesses, le regard absent, le visage impassible. Il est lui, il est nous, il nous donne la berlue : on l’a aperçu ici, non là. On le rate lorsqu’il est en hauteur… Tant pis, il faudra repartir en quête pour le trouver. Il fait la joie des jeunes filles qui n’hésitent pas à le caresser aux bons endroits …mais il reste de bronze ! On l’habille, le pare, le grime et la Ville court pour le remettre à nu! Il voisine même avec les muses du Grand-Théâtre et les effluves de la Cité du Vin ! Il est un parmi tant d’autres quand la foule déambule rue Sainte Catherine. Il est le témoin muet de l’été bordelais. Mais il est le roi des selfies !

Si vous cherchez l’homme, vous trouverez ANTONY GORMLEY, sculpteur britannique ou du moins sa statue anthropomorphique fidèle (c’est lui qui le dit !). Son œuvre s’inscrit dans la notion de corps comme lieu de mémoire et de transformation. Il réalise des installations partout dans le monde.

L’homme à l’origine d’un véritable jeu de piste touristique se retrouve en 16 points de la ville. D’autres disent en 20 points de la ville.

L’homme coiffé près de la halle des Chartrons. Sur cette place si agréable , bruissant de toutes les terrasses des  nombreux restaurants, l’homme de bronze resplendit au soleil couchant.

Un passant immobile parmi les passants pressés ou qui flânent. Nous sommes cours de l’Intendance.

 

Waow un pistolero près de la fontaine, place du Parlement-Sainte-Catherine!Chut! Même les petites filles en trottinette, s’arrêtent et tiennent à palper  l’homme, d’abord devant… Puis tout compte fait on revient pour derrière…

 

 

L’homme au vélo. Le vélo vert est toujours là. L’homme est-il arrivé avec? Ou bien s’est-il institué gardien?à l’angle de la rue de la Vielle Tour et de la rue Porte-Dijeaux.

C’est ici, rue Sainte Catherine, devant les Galeries Lafayette que nous avons observé les scènes les plus cocasses, hommes et femmes confondus. Il suffit de s’arrêter durant  un petit laps de temps et le rire est au rendez-vous.L’homme trouverait ici de quoi se vêtir mais il perdrait de son attrait sexuel!

 

En haut du Grand-Théâtre entre Calliope et Vénus les muses.

 

Place Camille-Jullian, en face du cinéma Utopia, même le pigeon est attentif…

Ces bonshommes ont au moins une justification: les conversations spontanées s’établissent entre passants.

à l’espace Darwin, rive droite

 

sur les silos, près de la Cité du Vin.

sur une pile du pont Chaban-Delmas…

Et là-haut au-dessus de la Cité Municipale…

Ne surveille-t-il pas le bureau du maire Alain Juppé?

devant la gare Saint-Jean, l’indifférence des voyageurs pressés, un jour de grande affluence.

Quai de Paludate, solitaire mais le regard tourné vers le nouveau quartier Euratlantique. celui-ci a les mollets et les cuisses craquelés.

 

Place Saint-Michel devant la flèche, alors qu’on aperçoit l’église en arrière-plan. Aujourd’hui, jour de chaleur, il es resté déshabillé. Il faut dire que nous avons assisté au ballet des engins nettoyeurs après le marché haut en couleurs du matin.

 

à suivre… au gré des rencontres.

 

 

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