Et voici la version anglaise de ma carte de vœux
Whispered wishes, blowing in the wind
Smiles under the party lamps.
No regrets for the past year .
Remember my friend
up there, up there toward the stars
the boat stranded on the edge of a dream
and eyelids purled with frost.
This is my way , my path
but well in hand, day after day
umbered faces, introspection
in the candlelight
as jittery as the coming hours
on the crest of foam ..
Hand draws volutes of
smoked gold posed on nudity.
Tomorrow , sing for me the song of hope
wounding itself like
a strand of hair .
We have no more seventeen years on our lips
but words, tangled and untangled words
tinkling like pebbles
In the bed of purple rivers.
On earth, are things still rattling
like out of tune pianos
jerking their notes?
But on the last night, hope
of a gold-bearing sand spring glitters in the eyes.
And the new year, wishes.
Year, if you are game: let’s go…
Stop doodling.
Stone after stone.
in the three dimensions
where the heart’s kingdom reigns
we are many willing to go forward
jumping and romping ,
with the determination of
Hope.
TRADUCTION: MONIQUE ( AUSTRALIE)
AVEC TOUS MES REMERCIEMENTS, POUR AVOIR REFAIT LA TRADUCTION, AVEC TA GENTILLESSE HABITUELLE.
***
ET VOICI LA MISE EN PAGE FAITE PAR SERGIO QUE JE REMERCIE AUSSI; CECI AFIN DE COMPARER LA VERSION DANS LES DEUX LANGUES. MERCI DE CLIQUER SUR L’IMAGE MINIATURE
HOPE
Bonne Année 2014 pour tous
BONNE ANNÉE. MEILLEURS VŒUX
Souhaits soufflés, blowin’ in the wind
Sourires sous les lampions de la fête.
Pas de regrets pour l’année passée.
Remember my friend
là-haut, tout là -haut vers les étoiles
le bateau échoué au bord du rêve
et les paupières ourlées de givre.
This is my way, mon sentier
mais dans la main, jour après jour
visages ambrés, introspection
à la lueur des bougies
qui vacillent comme les heures
à venir sur la crête d’écume.
La main dessine des volutes
fumées d’or déposées sur la nudité
Demain, dis-moi la chanson
de l’espoir qui s’enroulait
Comme une mèche de cheveux.
On n’a plus dix-sept ans sur les lèvres
mais des mots, des mots mêlés
emmêlés qui tintent comme cailloux
Dans le lit des rivières pourpres.
Comment ça va sur la terre
en désaccords et raccords
de pianos cahotants leurs notes?
Mais le dernier soir, l’espoir
d’un printemps des sables aurifères
des paillettes au fond des yeux.
Et l’année nouvelle, les vœux
Si tu veux, l’année: on est partants.
Cesse de gribouiller.
Pierre après pierre
Dans les trois dimensions
Où prend place le royaume du cœur
Nous sommes nombreux à vouloir aller de l’avant
A sauts, à gambades,
avec la détermination de
L’espoir.
***
J’ai repris sans problème ce poème publié autrefois dans Multiply et ma foi, j’ai à peine désiré le modifier; juste enfoncer le clou car nous sommes au moins deux dans la même situation à avoir besoin de cette détermination à aller de l’avant.
Par contre, il avait été traduit en anglais par mon amie d’Australie, Monique.
A ce jour, impossible de mettre la main sur la traduction, croisée il y a quelques jours à peine: mauvaise manip?
mes meilleurs vœux pour vous tous. Je vous porte dans mon cœur.
Toutes les photos ont été prises au bord du torrent à Morgins (Suisse)
Mon GRAND bonheur du jour: La boîte à couture lue par Sagine
Mon GRAND bonheur du jour,
c’est celui d’entendre mon poème « La boîte à couture »
que j’ai intitulé
« Petite musique et mise au pas » ,
lu par MARTINE BRESSAN sur son site:
DE MES YEUX A MES OREILLES
Vous pouvez l’écouter ici:
http://mesyeuxvosoreilles.free.fr/204-miseaupas-MLadrat
.
Sagine, je t’adresse mes plus vifs remerciements. Tu es loin de mesurer toute la portée du plaisir que tu peux m’apporter pour bien d’autres raisons encore que celles que tu connais.
Je lis actuellement
LE GOÛT DES MOTS »
de FRANÇOISE LHÉRITIER
et elle évoque justement ceci:
« je ne peux m’empêcher d’associer ce goût pour les mots au goût pour les boîtes qui me possède aussi depuis l’enfance et de tous les tiroirs remplis de ces choses délicieuses pour l’esprit que sont la mercerie et la passementerie, les boutons, fusettes, bobines, rubans, boutons-pression, gros-grains, extraforts, fils, laines, cotons mercerisés, dentelles, doublures, aiguilles, épingles de nourrice… »
Elle continue d’ailleurs avec la petite quincaillerie.
Je me sens très proche des sensations de cette grande dame avec mon texte écrit il y a de nombreuses années déjà, exhumé d’ un fond de tiroir.Lecteurs,vous m’avez prouvé que vous aussi êtes sur le même registre, dans mon billet précédent.
Petite musique et mise au pas
***
A une fée de l’aiguille nommée Anne…
http://quilt007.free.fr/wordpress3/
De ma boîte à couture
Vieille de plus de trente ans
S’échappaient par ses flancs
En faisant grincer sa fermeture
Des bouts de ficelle et des rubans,
Un joyeux méli-mélo coloré,
Des bouts de tout, des bouts de rien,
Des souvenirs amusants
Et des boutons dépareillés.
C’est si ennuyeux un bouton
Qui vient à manquer !
Elles sont si traîtresses
Les aiguilles piquées
Dans des bobines qui ne demandent
Qu’à tomber et se dérouler
Sous la patte de la chatte aux aguets !
Soudain surgit de nulle part
Un dé trop petit ayant accompagné
De mon enfance les premiers essais !
Voilà les doigts piqués, les jurons envolés
C’est dangereux une aiguille dédaignée !
De ma boîte à couture
Vieille de plus de trente ans
Il fallait voir ses flancs pansus !
Ils menaçaient de déverser
Des épingles n’en faisant qu’à leur tête
Et d’autres pour réparer l’irréparable
Celles que l’on dit de sûreté.
Quant à ces bouts de tissu, ces perles amassées
Venus de cette robe-fleur, je les avais oubliés !
Pourtant elle avait accompagné des pas de deux
Dans un joyeux élan amoureux !
Vint le tour des écheveaux de laine abandonnés
Et des scratch bien pratiques qui faisaient scrouitch
Sur des étiquettes qui disaient son nom
Quand le petit fit ses premières valises.
J’entrepris alors, parce qu’il le fallait bien,
De vider peu à peu tous ces bouts de vie
Ces « ça peut servir, ces bouts de rien
De mettre bon ordre au fouillis du passé.
De ma vieille boîte à couture
De toutes les images de ses trente ans
J’ai déroulé à mon tour ce symbole de femme
Parce que chacune se devait
D’avoir son trésor, sa boîte d’intervention
En urgence ou en décoration.
Et je me souviens maintenant
De ces rares après-midi
Où ma mère enfin s’asseyait
Dans un cérémonial bien ordonnancé :
ELLE AVAIT DE LA COUTURE !
Chaque bouton était renforcé
Et les misères reprisées
Les ourlets c’était de la bagatelle
On vous tournait un col de chemise
On remplaçait de la jupe, l’élastique :
Deuxième jeunesse obligée !
Que reste-t-il de la couture
Dans un monde de prêt-à- jeter ?
J’aime toujours revoir les boutons,
Ils fleurirent parfois à la boutonnière.
J’aime faire un point par-ci, un point par-là
Comme si les aiguilles esquissaient sur la toile
Un simple pas de danse.
J’aime fouiller dans la boîte
Trouver le petit chose, le petit rien
Qui fera qu’ avec ma boîte à couture
Vieille de plus de trente ans
Je trouve enfin le tout petit bonheur du jour.
Texte inédit jusque- là Maïté Ladrat/ novembre 2013
***
Un portrait de dame réalisant un boutis.
Novembre: L’envers du décor
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« Un homme est plus un homme par les choses qu’il tait que par celles qu’il dit. »
ALBERT CAMUS/ Le mythe de Sisyphe
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Dans la vie de tous les jours :
Indifférence : chemins parallèles où le regard est vide, où pousse le silence froid de l’hiver. L’oubli y fait aussi son lit.
Le brouillard a peint en gris
le ciel, les rues, les passants.
Il a tout pris dans ses voiles
Mis les sons en sourdine
rangé les couleurs de l’automne.
Les heures du jour sans surprise
s’allongent du matin au soir.
Différence : bulles hermétiques posées à même le sol. Brume cachant le ciel. Vue bouchée. Au pire, le brouillard et vous, assis(e) sur un rocher au milieu des flots. Vous ou Sisyphe. Solitude face à la complaisance qui rassemble…mais ailleurs, dans un autre monde que celui de l’amer.
Les heures du jour sans surprise
s’allongent du matin au soir.
Puis la nuit est venue
plus grise, plus noire,
plus humide.
Circonférence : le cercle des idées consensuelles. Les amis des amis. Le tourbillon est tel que vous restez sur le bord du chemin. Différent(e). Oublié(e) Estourbi(e).
Ballet de lumières
Lucioles des rues
Passants noirs corbeaux
Chacun se hâte,
Maison chaude et volets clos.
Con-férence : les pages lues et relues.
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Vous, face à l’absurdité de
L’OUBLI
Oublier et faire silence…ou écrire pour oublier…écrire sur les vagues d’un ailleurs, ou écrire l’ici où s’amarrer.
Écrire l’eau tons feuilles mortes flottant à la dérive
écrire le gris insidieux de la pluie lavant les ailleurs. Frissons.
à l’intime de soi d’aujourd’hui
là …le doigt glissant sur la peine
en pleine page, l’encre larme du détachement de l’oubli.
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RELIRE :
« FRAGILES »
un recueil d’aquarelles si fines, si délicates, soulignées par des mots qui se dessinent sous leurs plumes conjointes de poètes: l’enfance, l’amitié, l’absence , bien d’autres mots …et pour commencer, l’oubli.
» L’oubli
Il ne restera rien qu’une courbe d’épaule ».
MARTINE DELERM
et
PHILIPPE DELERM, un auteur poète qui me va comme un gant….
Actuellement, sur ma table de chevet du même auteur :
» LES MOTS QUE J’AIME »
Bientôt, « LE GOÛT DES MOTS » de FRANÇOISE HÉRITIER
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Merci à vous, mes lectrices et lecteurs fidèles d’être là…
**** ♥****
Novembre: Fragments de nuit. Copeaux et brisures.
A Marithé, pour nos éclats de couleurs et de mots mêlés
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« Le ciel est un chemin et, comme tous les chemins, il ne mène à rien. C’est pourquoi nous aimons tellement le suivre, là où il consent enfin à se montrer, à nous confier comme un fait d’évidence – compassion et consolation- le bleu de son sourire. Nous guettons ce bleu tel un chasseur l’oiseau insaisissable et, d’une région à l’autre, ce sont autant de voyages sur fond de mélancolie. Le bonheur, comme le désir, est objet de mélancolie. »II/SALAH STÉTIÉ
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Fragments de nuit
Silence
Copeaux et brisures
Imagine, improbable, l’attente des pas incertains
Et puis l’étrangère aux convulsions de sable
Marchant dans la solitude de l’estran et du vent
Fière de sa verticalité dans le vertige des vagues frontales
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Imagine autour des néons Larmes, Parenthèses, Doute
Le retour au sein (dans les bras) des forêts primitives
L’oreille accrochant la houle des cimes
Perdue dans la chevelure devenue éphémère.
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Imagine au sol, un enchevêtrement qui ne fait plus le lit des rêves
Là, une musique syncopée où les cigales ont déserté
Et puis, tracer à même la respiration des foins odorants
Des sillons d’oxygène battant pavillon coloré à nos mollets…
** Maïté L 9 novembre 2013
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« La lumière fait ce qu’elle peut, elle qui est origine et fin, pour jouer la fée et l’aiguille : de ses doigts d’invisible, elle place en évidence tous les fragments visibles de l’univers et parfois, de sa très fine aiguille, elle répare et recoud le fragilisé, le parcellisé, le déchiré, pour sauver le tissu improbable. »
III/SALAH STÉTIÉ
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Les deux citations sont extraites d’un très beau livre DÉCOMPOSITION DE L’ÉCLAIR EN BRINDILLES où le poète SALAH STÉTIÉ « a coulé son rêve dans celui du peintre » COLETTE OTTMANN aux Éditions Les Petites Vagues
OCTOBRE ROSE — x — avant d’ouvrir une autre page.
***
A tous les oiseaux qui un jour ou l’autre font l’expérience de la cage…
***
Cette nuit-là, mentalement, je récitais le début du poème de Jacques Prévert : Pour faire le portrait d’un oiseau et…
« peindre ensuite
quelque chose de joli
quelque chose de simple
quelque chose de beau
quelque chose d’utile
pour l’oiseau
placer ensuite la toile contre un arbre
dans un jardin
dans un bois
ou dans une forêt » …
***
Ici, au bord du torrent alpin, dans une clairière…
Ecorces pliées, parcheminées
Grises ou vertes de mousse
Le doigt y lit l’alphabet
Des bois et des forêts.
Suivre les chemins
Tortueux ou rectilignes
Et recueillir les peaux
Qui une à une
Glissent de l’arbre au sol.
Aréoles du temps
Ou larmes de passage
Les notes musquées
Frappées du sceau du passé
Chantent et crissent
Au passage de la rosée
Sur le lit d’impatience
Des amours végétales.
Ecorces de vie
Ecorces d’amour
Les habits du vent
De l’arbre endimanché
Ont lancé aux passants
Les refrains
D’enfants
Venus apporter
Un air de printemps.
Maïté L/fin d’Octobre 2013
***
***
« Quand l’oiseau arrive
S’il arrive
Observer le plus profond silence
Attendre que l’oiseau entre dans la cage
Et quand il est entré
Fermer doucement la porte avec un pinceau
Puis
Effacer un à un les barreaux »…
***
OCTOBRE ROSE — IX —
***
LA VIE 2
La vie…
c’est une corde sensible
elle s’enroule et se déroule
Jusqu’à rompre les amarres.
Parfois lisse et souple
ou bien râpeuse et résistante
elle s’effiloche, cassante.
Il ne faut pas trop tirer sur la corde
ni la serpenter autour du cou
encore moins en lier les chevilles
Tout juste en faire un lasso
pour attraper les jours
ou les papillons de bonheur.
Je la préfère abandonnée
lascive sur le sable mouvant
symbole rageur des marées
Mais aujourd’hui… Je veux……tendre une corde vibrante…
de cœur à cœur… dans la tourmente…
un cri… de violon… à déshabiller… les peurs…
Maïté L 31 octobre 2013
avec le concours des œuvres de Jean-Michel OTHONIEL, entrevues au Château Labottière.
***
POUR EN SAVOIR PLUS SUR J-M OTHONIEL, L’article de CeriseMarithé
http://cerisemarithe.wordpress.com/2011/05/13/jean-michel-othoniel-my-way/
*******
OCTOBRE ROSE – VIII –
LA VIE A UN PRIX
à Colo qui sait ce dont je parle et qui contribue à l’avancement, le sien, le mien.
à Dominique, ivredelivres, passeuse de LA VIE majuscule.
http://asautsetagambades.hautetfort.com/search/fabrice%20caravaca
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« DES MOTS NOUVEAUX QUI SONT CHALEUR ET DISENT NOTRE RÉSISTANCE DANS LA LUTTE. NOS CORPS SONT UN CRI DE COULEURS, UN JAILLISSEMENT DE LUMIÈRE. NOUS VIBRONS ET NOUS AVANÇONS COMME UNE FORÊT D’ÉTOILES. «
FABRICE CARAVACA/LA VIE/EDITIONS LES FONDEURS DE BRIQUES
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La vie a un prix
Et l’écrit sur l’ardoise du corps
En lettres majuscules.
Et de sa plus belle plume
Venue griffer la rose de sang
Effeuillée en pleine poitrine
Le temps courtise l’automne.
Il fait danser les clairs, les obscurs
Et les ombres du vent.
Au dehors
Sur tapis jaune, sur tapis rouge
Le regard épouse
Les dernières courbes sensuelles
Des roses.
La vie a un prix
Le pianote en touches blanches
En notes noires
Et s’arrête sur la plage
Où la marée recouvre de son drap pudique
Les heures d’absence.
La rose a fleuri
En pleine poitrine,
La rose et puis le bleuet…
Et tant pis si les mains
Dessinent en braille
Des sourires de coton.
L’automne prend son temps
Et sur tapis jaune, sur tapis blanc
Efface au tableau le prix des tourments
Ne laissant que le cocon d’un ciel bleu assourdissant.
29/10/2009 Maïté L
29/10/2013
***
« NUL NE PEUT ATTEINDRE L’AUBE SANS PASSER PAR LE CHEMIN DE LA NUIT. »
KHALIL GIBRAN/ LE PROPHÈTE
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