le parti-pris des choses

Le parti-pris des choses

Le parti-pris des fleurs

Dans un jardin ordinaire.

 Et voici comment dans une prison dorée

Se faire happer par le bout du cœur

 Ou par la danse des pétales

L’axe tige autour duquel

S’apaisent les pensées,

A ce que l’on croit.

Dans le harem des cœurs

Les belles rivalisent d’ardeur

Pour séduire l’indécis

Et le prendre dans leur lacis,

 Dans  l’étrange citadelle

Où se jouent en sourdine

Les drames de l’ombre

Les drames de la terre partagée.

Attendre son heure

Ou  bien imposer ses atours

 Empoisonner l’existence

Feuille à feuille, racines contre racines,

S’écarter et végéter

Ou filer son chemin

Dans un petit coin,

Apprendre à modestement chuchoter

Ou à jubiler aux heures beauté :

Tout cela se trame dans un jardin.

L’homme qui, sur la sagesse croit se pencher

N’aperçoit aussi parmi les fleurs

Que son humble reflet

D’être imparfait.

 Maïté L

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Tout avait commencé avec ce coup de coeur: la fleur très éphémère de cette plante surnommée les oreilles de quelque chose,  cerf ou de lapin, qu’importe! aperçue dans le jardin de ma mère. Après un bouturage facile, la belle passa l’hiver, à l’abri puis sortit profiter de l’été.Mais toujours pas de fleur.

  Et puis un jour, grâce à une internaute avec qui nous passâmes de belles heures à Saint Guilhem Le Désert puis à Brissac-Le-Haut, nous rencontrâmes dans une ruelle de ce dernier village, la fameuse plante grasse de taille respectable  couverte de fleurs rouges. Son propriétaire avec qui nous taillâmes une bonne bavette nous fit cadeau d’une « oreille ».Elle rejoignit les autres.

Et cette année, surprise: trois boutons d’epiphyllum, cactus orchidée,  apparurent.Tout l’intérêt de cette plante qui part dans tous les sens est dans sa floraison spectaculaire.Les bourgeons apparaissent et se transforment en boutons floraux de 15 cm environ jusqu’à l’apparition de la fleur magique.

********************************************************************** Encore un sujet sur les fleurs me direz-vous! Eh oui c’est un peu la gazette et les gazouillis du printemps. Ce n’est pas le merle habitué des lieux où il y chante des après-midi entiers qui me démentira.

 

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