Avec la complicité involontaire des passants que je remercie.
La porte ouverte à leurs regards, leur admiration, leurs caresses, leur escalade.
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Le penseur croqueur de façade du XVIII ème siècle
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« Il y a une porte ouverte
Et pourtant il faut la forcer.
Nous ne savons ce qu’il y a derrière,
Mais de là vient l’appel.
Nous pouvons aller ailleurs,
Mais nous venons d’ailleurs.
Nous sommes dehors et le savons,
Mais peut-être que tout est dehors.
Toujours nous cherchons cette porte
Mais elle devrait être fermée.
Ici l’ouvert est infranchissable.
Comment franchir ce qui n’existe pas ?
Il faut fermer l’unique porte
Afin peut-être de pouvoir entrer. (VI, 104) »
ROBERTO JUARROZ
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Dialogue avec les Trois Grâces
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« Le jeu du dedans
Se fait parfois complice
Du jeu du dehors
Et tel ou tel des deux
Utilise les marionnettes de l’autre,
Les masques, le hasard et les pièges de l’autre.
Ainsi les deux jeux se fondent
En un jeu cynique
Où peut aller jusqu’à disparaître le joueur.
Serait-ce que pourrait aller jusqu’à disparaître du jeu
Le jeu lui-même (VI,100) »
ROBERTO JUARROZ
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dans les bras du penseur
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*** à suivre***