TACK le bordelais approche de la trentaine et semble avoir gardé son âme d’enfant. Ou du moins il s’ingénie à venir chercher en nous l’enfant qui sommeille. Il est trop jeune pour avoir connu « La petite maison dans la prairie » à la télévision. Mais qui peut ignorer le titre de la série?
« La petite maison dans la prairie » tient plus de la cabane que de la maison et est hautement symbolique ; elle est en fait un concept universel, une installation pleine de fraîcheur, de gaieté, un passage initiatique au travers d’une explosion de couleurs.
TACK a bâti une cabane ouverte que l’on traverse, où l’on s’arrête pour scruter les lieux du sol au plafond. L’extérieur y pénètre et les frontières sont abolies. Nous sommes sous un toit dans l’éternel printemps fleuri.
Sourires à l’unisson. La cabane est immortalisée par chaque passant qui l’emporte dans son cœur et sur son mobile.
L’année dernière déjà dans Transfert5, TACK avait visité le thème de la cabane avec « la cabane dans les bois » dont j’ai gardé trace.
(Les cabanes dans les bois, je les ai bien connues dans mon enfance landaise depuis la cabane en brande jusqu’aux cabanes en bois fonctionnelles).
Tout cela me ramène vers ce livre merveilleux que je garde précieusement à portée de main :
Les cabanes de nos grands-parents par NICOLAS HENRY chez ACTES SUD : son magnifique projet d’installations de cabanes à thèmes a donné lieu à de nombreuses expositions dans le monde entier :
http://www.nicolashenry.com/index.php?page=1
Dans un tout autre style, la maison est aussi évoquée par le biais du street art dans le street art par d’autres artistes , sur des maquettes de maisons avec tout le soin apporté à la réalisation de tous les détails
Ou bien encore avec cette ambiance qui me rappelle Edward Hopper.
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Bien entendu la visite continuera sur d’autres registres.