Voie d’arbres

Tu trembles, tu murmures tes certitudes

En éclats rouge sang dessus, dessous vermillon cru

Et puis tu sombres dans la brunitude  et le silence noir.

Au matin rassuré sur la présente métamorphose

A l’abri de la ville, juste un point,

 Une miette

Enchâssée dans les divagations du moment.

Virgule tu seras et rameaux japonisants,

A la cadence des mots images et turbulences.

Les trilles s’envolent en plumes ébouriffées :

Becs arrondis,

Becs affamés,

 Dans le nid apprêté.

Rontitudes juteuses, racines , fleurs et jusqu’au bout des feuilles

Tes fruits criblent l’espace ciel dans un souffle.

Ombre tu seras

Tissée de nos jours, tissée de nos peurs.

Tu fais sens, tu fais signe à la parole

A faucher le temps.

Maïté L

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