Souvent l’été, BORDEAUX  au travers de diverses formes d’art offre un jeu de piste inédit qui permet de partir à la découverte des œuvres disséminées dans la ville.

Il y eut notamment OUSMANE SOW, BERNAR VENET et les VACHES.

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Cette année, du 27 juin au 6 octobre, la Ville est devenue la scène privilégiée d’un artiste catalan, mondialement connu : JAUME PLENSA.

Né à Barcelone, JAUME PLENSA est connu  pour ses œuvres monumentales, la  CROWN FOUNTAIN à Chicago, ou L’ÂME DE L’ÈBRE réalisée pour l’Exposition internationale de Saragosse en 2008.

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Après Rio de Janeiro, Salzburg ou le Parc de Yorkshire, les  sculptures monumentales ont pris place sur des places emblématiques de BORDEAUX ainsi qu’au Jardin Public. Parmi elles, quatre sont inédites : deux portraits féminins de 7 m réalisés en fonte de fer : PAULA et SANNA, SELF-PORTRAIT, une silhouette enveloppée dans une mappemonde ainsi que MARIANNE et AWILDA en acier inoxydable, faisant partie  d’une grande collection américaine

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Ajoutez à cela l’exposition remarquable de 11 maquettes dans l’Hôtel de Ville et une série d’estampes inédites présentées à la Galerie ARRÊT SUR L’IMAGE.

http://www.bordeaux.fr/e91819

 

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J’ai parcouru ces divers espaces à pied, et je  continue à les parcourir au gré de mes envies, de jour comme de nuit. Déjà, je ressens en moi la sensation de vide que laissera la fin des installations. Une des raisons de cet engouement vient du fait que JAUME PLENSA a préparé bien en amont cette immersion de ses œuvres à Bordeaux en venant s’imprégner à plusieurs reprises de « l’âme de la ville ».Il est venu « respirer » les lieux, a parcouru la ville à pied, a vécu au rythme de la pluie et du brouillard, a  mûri son projet ,en choisissant des petites places à taille humaine, où se tissent habituellement des liens de convivialité comme cela est parfaitement expliqué sur le site de Bordeaux.

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Il a voulu éclairer le quotidien, donner à voir la contemporanéité du travail de la sculpture au travers de l’évolution de sa démarche.

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Il s’ensuit un dialogue entre la pierre des façades, la minéralité des sols, le regard  du passant qui suit la haute envolée des personnages en bronze, en résine, en fonte, notamment les jumelles PAULA et SANNA, un lien qui perce les dentelles d’acier, d’inox pour suivre le ciel alors que résonnent les accords musicaux, les alphabets du monde ou les pensées profondes liées au langage terre à ciel ou ciel à quais, pierre à ciel ou bien arbres à chœur croque notes, croque mots… menant à la poésie, à la méditation, aux jeux de lumière, à la légèreté, voire à nous-même dans son auto-portrait dont on épouse la coquille en miroir, dont on voudrait épouser la beauté intérieure.

Tous thèmes confondus ne pouvaient que titiller ma sensibilité et mon émotion, l’imaginaire étant au rendez-vous, le souvenir aussi, dans la pierre d’AINSA, village espagnol près de HUESCA que j’ai visité à plusieurs reprises.

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Est-ce le passant qui regarde les sculptures ? Ou ces-mêmes sculptures qui nous renvoient notre image à travers les points de vue de la Ville à redécouvrir.

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Le nombre de visiteurs est tel depuis le dévoilement des œuvres que l’écho en retentit partout en France et dans le monde. Une onde de dialogue, une onde d’espoir, des moments apaisants dont je ne me lasse pas.

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C’est volontairement que certaines photos de mon parcours photographique intégreront les passants. Cela permet de donner une idée des dimensions mais aussi de la vie qui se crée autour de chaque sculpture, notamment avec la présence des enfants : cette vie que JAUME PLENSA appelait de tous ses vœux, malgré les interdictions normales : « prière de ne pas monter… »

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Je vous convie donc à un parcours multiple, parfois silencieux ou amusé, parfois vibrant ou digressant vers des écrits tant les écharpes de mots sont sans fin, éternellement régénérées dans des va-et-vient de l’esprit en marche.

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A suivre…

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Dimanche 2 juin !…

L’entraînement à la course continue…

Sur le site de la Fête du Fleuve consulté très régulièrement, le départ du Cauhtémoc était annoncé pour le lundi 3 juin en début d’après-midi. Je voulais ab-so-lu-ment y assister tout  comme j’avais rêvé quelques années auparavant d’assister au départ du Belem dès que mon activité professionnelle me le permettrait.

 Nous étions donc sur un tout autre projet le dimanche, qui nous mènerait loin du Cauhtémoc.

Dimanche ,13 h…

Repas pris sur le terrasse, méritant d’être noté tant les beaux jours sont rares et éparpillés dans la saison ; préparation pour partir vers d’autres horizons …quand, en jetant un coup d’œil aux dernières nouvelles, avant d’éteindre l’ordinateur, je lus que le départ du Cauhtémoc était imminent, entre 13h 30 et 14h probablement !

information lue en ces termes:

« Fête du Fleuve : le « Cuauhtemoc » quitte Bordeaux en début d’après-midi: Le pont Chaban-Delmas se lèvera aux alentours de 13 h pour le laisser passer »

 

J’en restai baba ! Il était 13het des poussières, j’avais lu le matin-même que Le Cauhtémoc prolongeait le temps des visites à bord tard le soir pour satisfaire les nombreux visiteurs et soudain, revirement,il partait !

Tout d’abord, durant quelques secondes, je crus à une blague ! Une mauvaise info ! Le site de la Fête du Fleuve affichait toujours le départ pour le lundi à 14h…Sur le quotidien Sud-Ouest en ligne il était dit qu’en raison des difficultés dues au débit du fleuve et à tout ce qu’il représentait de dangers potentiels, le Cauhtémoc avait choisi d’avancer son départ : tout cela était plausible .

 13h05 …Le Cauhtémoc part bientôt ! à 13h 30 les marins rejoindront la mâture pour la parade finale !!!!!!!!!!!

 Que faire ? Téléphoner à l’Office de tourisme un dimanche ?y aller en vélo ? mais que faire des vélos ensuite? Bottes de sept lieues introuvables !Tapis volant aussi ! En moins de temps qu’il ne faut pour vous l’écrire, la décision est prise : nous tentons !

13h 15…Nous partons, attrapons le 1er tram au vol, le 2 ème aussi. Jamais nous n’avons vu un tram avancer aussi lentement alors que la voie est libre le dimanche après-midi ! Arrivés à l’arrêt « Quinconces », nous descendons en toute hâte car mon mari aperçoit les premiers marins monter le long des mâts !

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 Une longue ligne droite : le Cauhtémoc en point de mire…Et la course commence  sous les arbres, tout en effectuant les réglages en urgence de l’appareil photo !

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13h 35 :Arrivée sur les quais :course accomplie sans m’emmêler les pieds !

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Heureusement il y a suffisamment de marins sur le trois-mâts pour que nous puissions les voir monter, les voir s’installer sur les vergues, accompagnés par la musique.

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Lorsqu’ils seront tous en place, nous reprendrons les jambes à notre cou pour ne pas être gênés dans nos photos, par le « Quest for Adventure »  que le Cauhtémoc saluera plus tard au passage.

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Favorisés par l’effet de surprise du départ précipité du Cauhtémoc, nous trouvons facilement  une place près de la rambarde à mi-chemin entre le trois-mâts et le Pont Chaban-Delmas.

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14h:Le spectacle n’aura pas duré pas longtemps. Comme à son habitude le Cauhtémoc sera à l’heure ! On ne badine pas dans l’armée mexicaine et de toute façon, le départ d’un navire quittant Bordeaux doit s’effectuer exactement 2 heures avant la marée haute afin de gagner l’estuaire et l’océan dans de bonnes conditions.

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Le remorqueur l’assiste puis rapidement s’écarte. Il viendra se placer aux côtés du trois-mâts et peu avant le passage sous le Pont, se placera derrière lui.

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Un dernier coup de corne et bon vent !Au revoir Le Cauhtémoc !A bientôt!

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Evidemment tout cela  me fait réfléchir…

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Ce ne sont que des hypothèses mais…

La ville souhaitait garder le Cauhtémoc à quai jusqu’au lundi, la Fête du Fleuve se terminant le dimanche soir.

Le Cauhtémoc a un haut pouvoir d’attraction auprès des adultes et des enfants : il a reçu beaucoup de classes à son bord ; nous avons pu le constater nous-mêmes.

Les voiliers partis la veille, Le Cauhtémoc partant le dimanche après-midi, la Fête n’avait plus la même saveur…Donc a-t-on l’info…mais de façon confidentielle ! Ou est-ce une négligence de mise à jour sur le site de la Fête du fleuve ?

Je ne connais pas grand-chose à la marine, mais n’allez pas me faire croire qu’un bateau de cette importance, avec la rigueur dont il a fait preuve à chaque étape n’avait pas prévu de partir !Il connaissait depuis la veille et le départ de la Solitaire les conditions de navigation sur la Garonne.

Sur le site de la course du Figaro…j’ai pu constater rétrospectivement que le départ du Cauhtémoc était fixé au 2 juin, l’info publiée le …28 mai.

Dommage pour tous ceux qui auraient pu venir nombreux assister au départ du Cauhtémoc !

Ainsi se termine mon reportage que j’ai bien failli ne pas mener à son terme ! La chance heureusement est parfois au rendez-vous !

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Maïté L

 Dans la nuit du samedi 1er juin au dimanche 2 juin

« Feuilles de jour et mousse de rosée,

Roseaux du vent, sourires parfumés

Ailes couvrant le monde de lumière

Bateaux chargés du ciel et de la mer

Chasseurs des bruits et sources des couleurs »

                                                                             PAUL  ELUARD

Nous n’étions pas à Bordeaux pour voir le feu d’artifice, mais au retour de notre virée, nous avons fait un grand crochet, non prémédité, pour apercevoir le Cauhtémoc de nuit. L’apparition du bateau fut à la hauteur de nos attentes.

 La rive droite, lorsqu’on s’éloigne du Pont de pierre est bien sombre : Nous apercevons  un groupe de grands buveurs reconnaissable au nombre de bouteilles vidées, dont nous nous écartons prestement. Nous préférons nous approcher d’un photographe venu comme nous contempler la rive gauche depuis La Bastide où l’on a le meilleur point de vue sur le Port de la Lune.

L’approche progressive du trois-mâts nous mènera près de lui. Une fois passé le Pont Chaban-Delmas, la foule amassée pour le feu d’artifice ayant déserté les lieux, les quais sont paisibles ; nous pourrons au mieux profiter du spectacle du bateau éclairé, spectacle dont j’aurai du mal à me détacher, je l’avoue.

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Rive droite :

Dans l’herbe mouillée

Du bout du doigt suivre le liseré des lucioles

 Qui montent, descendent sans bruit au loin.

Sur l’autre quai, les toits blancs éphémères et

 Suivre  La Barque immobile et puis s’approcher

Du fleuve roulant sa charge, ses paquets.

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La brise et le vent de roseaux affleurent

Cheveux dans le cou, cache-cache entre les bosquets

Le noir en trombe d’arbres déchiquetés,

Les bouillonnements faisant flots  vers l’estuaire.

Tous feux éteints les eaux cuivrées ou

Le Pont de  pierre en arches, moi  suspendue aux fils de  la nuit

Aux fils de la ville, à ses lampes-tempête, ses lanternes élevées.

 

 

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La colonne des Quinconces et ses ailes vertes

D’insecte livré à l’asphalte loin des herbes sèches

Chaque pas nous rapproche de la communion

De l’immobile danse et de la courbure de la coque.

Il est déjà 1h 30 ou plutôt  2h,le temps ne compte plus

La morsure de la nuit, du froid se glisse sous la chemise

Au plus près du rêve qui palpite et s’imprime recto verso.

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Rive gauche :

Il est là : En majesté les voiles à demi-relevées

Ses belles d’aventures aux jupons de pervenche

Retroussées  loin des hautes cheminées,

Les mâts et les drapeaux, pour ne jamais oublier

Dans le fracas des bordées, qu’un bateau à quai

 A des fourmis dans la proue,  et des envies de marées.

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« La nuit se baigne dans les puits

 Le risque de mourir s’annule

Comme deux des chiffres zéro

Une mousse de bleuets

A blanchi jusqu’à la corde

La grand’  voile de couleur »

                                         PAUL ELUARD

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C’est sa dernière nuit à quai

Mais je ne le sais pas encore…

Je l’apprendrai quelques heures plus tard et…

Ce sera encore une fois de plus…la course..à suivre !

Maïté L

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« Oui, ce soir, dans le silence

              De la nuit

Le monde sans fin, sans bruit,

              Se balance »

FERNAND  GREGH

 

 

 

Arrivée à Bordeaux:

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Article du journal Sud-Ouest du jour:

Yann Eliès, qui a mis si longtemps à gagner sa première Solitaire, est entré dans l’histoire de cette course hier à Dieppe (Seine-Maritime) en remportant la 44e édition. Il est devenu ainsi le premier skipper de l’ère moderne à gagner deux fois de suite la Solitaire du Figaro, près de 40 ans après la double victoire de Guy Cornou (1975 et 76), quand l’épreuve, tout juste née, s’appelait encore la Course de l’Aurore.

Eliès, 39 ans, 2e de la dernière étape derrière Adrien Hardy, l’a emporté avec panache et dans la douleur, menant avec quelques autres spécialistes du gros temps un train d’enfer le long des côtes anglaises, balayées par une forte dépression d’ouest.

Une étape d’enfer

Les moyennes enregistrées par le groupe de tête entre le phare de Wolf Rock, au sud des Cornouailles anglaises, et la bouée Fairway, dans l’ouest de l’île de Wight (sud de l’Angleterre) sont hallucinantes: 14 nœuds pour les meilleurs. Et ce, pendant une douzaine d’heures, sous spi dans une mer formée, avec des pointes à 17-18 nœuds, voire plus.

Le tout sur des bateaux -des monotypes Figaro Bénéteau 2- qui ne mesurent que 10,10 m de long.

Dans ces conditions, les gros bras de la course au large -dont Eliès, Jérémie Beyou, Armel Le Cléac’h et Michel Desjoyeaux- ont fait fumer les étraves, n’hésitant pas à envoyer et garder les spinnakers dans la « brafougne » (vent fort).

Les guerriers et les frissons

Eliès, superstitieux, accueillait sa seconde victoire avec un grand bonheur. « C’est incroyable, je n’y croyais pas des masses en partant, a t-il déclaré en arrivant. Il a fallu s’arracher, avec (Xavier) Macaire (qui a pris la 3e place à Dieppe) et Hardy. Ce sont les deux Indiens, les deux guerriers qu’il fallait, ils ne lâchaient rien (…) C’est un combat, il faut le mener jusqu’au bout (…) Dans la douleur, car il a fallu y aller, mettre du charbon Xavie et Adrien n’ont rien lâché. Quand ils en mettaient une couche, j’en remettais une… », a-t-il plaisanté. ».

« J’ai pensé à mes enfants, j’avais envie qu’ils soient fiers de leur père », a aussi déclaré Yann Eliès . « Quand je pensais à eux, ça me donnait des frissons, je me disais qu’il ne fallait rien lâcher . C’est sûr que je reviendrai (sur la Solitaire du Figaro) pour les émotions que ça procure », a-t-il poursuivi. « Etre passé à deux doigts de faire demi-tour (dans la 3e étape, après avoir été victime d’une avarie technique, ndlr) et gagner ici, c’est un scenario incroyable! »

« Ça a été une belle bagarre, a-t-il ajouté. Ce doublé, c’est un rêve qui était peu probable… Peu l’ont fait et je l’ai fait! »

Jeudi à Roscoff, au départ de cette 4e et dernière étape, les choses ne se présentaient pourtant pas sous les meilleurs auspices pour Eliès. Après avoir assommé la concurrence lors de la première étape Bordeaux (Pauillac) – Porto, reléguant ses principaux adversaires à deux heures, il avait conservé son avance dans la 2evers Gijon.

La troisième étape Gijon – Roscoff fut celle de la désillusion. Victime d’une mauvaise option tactique au départ puis d’une avarie de gréement, Eliès terminait 21e, avec 32 min et 28 sec de retard sur le nouveau leader au général, Frédéric Duthil.

Duthil, leader lâché

Il a tenu parole. Incapable de suivre le rythme d’enfer des premiers bateaux, Duthil (peut-être victime lui aussi d’une avarie, comme Paul Meilhat et Damien Guillou) a rétrogradé dans les profondeurs du classement et Lagravière a lui aussi été lâché.

À Dieppe, le Briochin Eliès a remporté sans doute l’une de ses plus belles victoires. À la bretonne: dans la brise, de la mer et au terme d’un combat magnifique.

***

Départ de Bordeaux le 1er juin

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******* à suivre!

 

Samedi 1er juin, l’après-midi :

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départ du Prologue Bordeaux Pauillac

pour la SOLITAIRE DU FIGARO

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Le soleil est de retour et les 41 skippers de LA SOLITAIRE du FIGARO ERIC BOMPART CACHEMIRE s’apprêtent à quitter Bordeaux.

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Tout au long de la  semaine, on pouvait apercevoir  les voiliers, et les drapeaux claquant au vent.

Rive droite, La Banque Populaire célèbre son skipper : ARMEL  LE CLEAC’H et son catamaran est amarré au pied de la Banque. Cependant ARMEL  LE CLEAC’H se lancera dans la course, comme les autres skippers, sur un Béneteau. Il sera d’ailleurs vainqueur de la deuxième étape à GIJON.

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 Mais hélas, le 1er juin, la Garonne est déjà  en crue plus en amont: elle charrie des troncs d’arbres assez impressionnants. Alors que son débit habituel est  de 650 m3/s, ce jour-là, il est de 3000m3/s, soit 5 fois supérieur à la normale.

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L’organisation de la course, après analyse de la situation a décidé de modifier légèrement les règles du prologue. Parmi les 41 skippers, on compte 6 anciens vainqueurs et CLAIRE PRUVOT, sous les couleurs du Conseil Général du Calvados est la seule femme engagée.

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A ce titre, lors de son entrée dans le Port de la Lune, son bateau avait été vivement applaudi.

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Nous avons choisi de nous arrêter sur les quais, à mi-course entre le Pont Chaban-Delmas et le Ponton d’Honneur après le « Quest of Aventure » de façon à profiter au maximum du spectacle, grâce à la courbe du fleuve.

 

Nous n’aurons pas beaucoup à attendre, les conditions de navigation obligeant à de la rigueur. Il y a bien une sorte « d’échauffement », de petits mouvements sur l’eau tout près du Cauhtémoc qui font frémir la foule impatiente de voir passer les bateaux.

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Bientôt  les voiliers s’en vont par petits groupes de 4. Comme à l’arrivée ils longeront les quais de la rive gauche, en passant devant les hangars, évitant ainsi tout ce que charrie la Garonne.

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Et pour saluer les bordelais une dernière fois, certains pencheront leur bateau en signe d’au revoir !

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Juste avant de s’effacer , une fois franchi le Pont Chaban-Delmas.

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http://www.lasolitaire.com/

 

à suivre….

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Samedi 1er juin : une matinée sportive…mais pas seulement !

 

Le 1er juin étant la journée de la Fête de la Marine Nationale Mexicaine, la Ville de Bordeaux s’est associée à l’événement.

Pour l’occasion un défilé musical des officiers et des matelots du CUAUHTÉMOC doit parcourir les rues de la ville.

 Départ du bateau, traversée des quais, puis cours du Chapeau rouge débouchant au Grand Théâtre, début de la rue Sainte Catherine , rue Porte Dijeaux et rue des Remparts avant de rejoindre la cour du Palais Rohan (Mairie). 

 L’ayant appris au dernier moment, je décide d’aller à la rencontre de cette manifestation.

Arrivée dans les temps Place Pey-Berland, Il me faut renoncer à la correspondance de tram et courir pour ne (presque) rien rater en remontant le trajet prévu… au cas où…

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9h 15 :arrivée sur les quais ; la cérémonie est commencée sur le bateau. Les chants et hymnes officiels du Mexique et de la France s’élèvent. Peu de monde derrière les barrières et les tentes blanches de la Fête du Fleuve. Les photographes officiels au pied du bateau, quelques joggeurs indifférents, des promeneurs qui s’informent et nous qui jonglons entre les bannières publicitaires, les tentes…

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Mais bientôt les marins descendent du bateau, se mettent en ordre, en présence des élus et de deux policiers municipaux à cheval chargés d’ouvrir la marche, d’arrêter la circulation, de faire faire marche arrière aux camions-poubelle et autres engins nettoyeurs ainsi que de faire rentrer sur le parcours les panneaux publicitaires juste sortis par les commerçants en train d’ouvrir sereinement leurs boutiques dans les rues piétonnes.

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sur les quais

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Ayant décidé de me trouver en tête, à tous les points du parcours que je considère comme « stratégiques », je n’aurai plus qu’à prendre les jambes à mon cou, parcourir les itinéraires parallèles.

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cours du Chapeau rouge, Grand Théâtre et rue Sainte Catherine

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La connaissance de l’hyper centre m’est très utile.

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Rue Porte-Dijeaux

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rue des Remparts

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Mission accomplie pour moi à l’arrivée à l’Hôtel de Ville où beaucoup de monde attend les marins mexicains.

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arrivée à L’Hôtel de Ville

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Pour rester en tête de ce défilé il fallait soit avoir de grandes jambes , soit avoir eu un entraînement militaire auparavant… Ce n’est pas mon cas, je ne suis propulsée que par mon enthousiasme !

Tout au long du trajet j’ai pu constater au nombre de gouttes de sueur sur mon front et dans mon dos combien le rythme de la marche des mexicains était soutenu et l’enthousiasme des spectateurs palpable. J’ai croisé dans les rues d’autres « coureurs » comme moi ! Le seul avantage : le nombre de marins est tel qu’il est facile de les suivre à l’oreille !

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Les marins mexicains sont alors reçus par les élus et terminent leur parade en reprenant en chœur à l’invitation de leur commandant de bord  un « por Burdeos hip hip hip Hurra !

 L’ensemble des marins est alors invité à entrer dans l’Hôtel de Ville. Je suis invitée, comme les autres personnes présentes mais je préfère rester dans la cour et attendre leur sortie, tranquillement en discutant avec d’autres qui ont fait le même choix.

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La parade est terminée mais les marins qui sortent en ordre dispersé se soumettent encore de bon gré et toujours avec un large sourire à la photo comme je pourrai le constater avant de prendre le chemin du retour avec l’impression que l’énergie dégagée par ces marins si sympathiques est très communicative !

A suivre, la journée n’est pas finie !Elle sera longue !…

 

 


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Lundi 27 mai, le soleil est de retour .

Nous décidons de profiter du seul beau jour  pour monter à bord du Cauhtémoc. Nous avions déjà tenté de le faire il y a quelques années mais la file d’attente était longue et arrivés au pied de la passerelle, une avarie de cette dernière nous avait laissés déconfits et déçus : on ne badine pas avec la sécurité !

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Ce lundi en tout début d’après-midi, pas d’affluence encore. J’ai juste le temps de photographier la mâture flirtant avec le ciel bleu. Seulement deux personnes devant nous et en avant ! Je ne boude pas mon plaisir devant la main tendue du jeune marin préposé à l’accueil, moi qui ai tout…sauf le pied marin… plutôt le vertige facile !

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Je n’aurais cependant laissé ma place pour rien au monde ! J’attendais ce moment depuis si longtemps !

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Il sera difficile de faire des photos sans la trombine des autres visiteurs : Le Cauhtémoc a reçu 65 250 visiteurs au cours des 10 jours de fête !

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Nous avons toute latitude d’admirer chaque détail, de lire les explications. Je porterai souvent mon regard fasciné tout en haut des mâts ou je m’attarderai sur les savants cordages et le soin apporté au moindre détail.

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Je caresserai discrètement le bois, verrai tout ce qui brille, irai sur les tous les  ponts, admirerai la ville au travers des cordages.

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 Malgré  tout ce qu’a subi le Cauhtémoc en haute mer avant son arrivée, le navire est rutilant. Le voyage pour atteindre le Port de la Lune a pourtant été très difficile.

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Pour traverser l’Atlantique, le Cauhtémoc a d’abord fait route vers le nord, au milieu des icebergs avant de mettre le cap sur L’Europe où dans les conditions météorologiques exécrables, il a été pris dans la tourmente : vents de force 7, creux de 7 m,  gîte à 43 °, bateau pratiquement couché, les chaloupes de secours se balançant au-dessus de l’eau.

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Le Cauhtémoc a traversé l’océan en 4 jours ; pour finir, l’entrée dans l’embouchure de la Gironde a été difficile aussi, obligeant le trois-mâts  à ressortir puis enfin à remonter l’Estuaire de la Gironde sous haute surveillance avant de s’amarrer dans le Port de la Lune.

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Le Cauhtémoc est un symbole au Mexique, car il illustre l’esprit de combativité et d’indépendance.

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Il  porte fièrement le nom du dernier empereur aztèque résistant  qui subit un sort tragique : une paternité dont s’enorgueillit d’ailleurs la figure de proue du bateau ; Cauhtémoc signifie aussi  « l’aigle qui fond sur sa proie » en nahuatl

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Le trois-mâts barque, mesure 12 mètres de large pour un tirant d’eau de 5,40 m. Sa voilure de 2300 m² répartie en 28 voiles est supportée par trois mâts dont le grand mât central s’élève à 52 m de hauteur. C’est  un habitué des défis: traversée de l’Atlantique en 17 jours, passage du cap Horn en 1993 entre autres.

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Sur la déclaration affichée sur le pont du bateau, on lit que le Cauhtémoc a pour « mission d’exalter l’esprit maritime des futurs officiers de la marine nationale du Mexique avec l’engagement d’offrir jusqu’à son dernier effort pour faire de ce bateau un digne et noble berceau où pourront continuer à s’affermir le mental et l’esprit de ceux qui embarqueront en son sein, poursuivant l’objectif de se former pour mieux servir sa patrie. » 

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Je quitterai à regret le pont.

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J’emprunterai la passerelle en sens inverse avec l’aide bienvenue du jeune marin, toujours aussi souriant.

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Le Cauhtémoc en quelques mots :

Équipage : 252 hommes dont 90 cadets
Gréement : Trois-mâts barque
Année de lancement : 1982
Longueur hors-tout : 90,50 m
Pavillon : Mexique
Port d’attache : Acapulco

commandant de  bord : capitaine de vaisseau Juan Carlos Vera Minjares

vitesse de pointe : le Cuauhtémoc peut aller jusqu’à 16 nœuds.

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En son temps, Sergio avait aussi  visité le Cauhtémoc :

http://breizhshot.blogspot.fr/search/label/Cuauth%C3%A9moc

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A suivre…

Les photos ont été prises conjointement par  Jacky et Maïté  L

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Vendredi 24 mai 2013, 19h :

Début de la Fête du Fleuve.

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Le temps est aux giboulées… et au vent glacial vers 18 h 30,   mais il y a du monde sur les quais pour saluer le Cauhtémoc suivi des 42 voiliers participant à la Solitaire du Figaro. Tous vont passer sous le Pont Chaban-Delmas.

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Lorsque Le Cauhtémoc  sur lequel veille le remorqueur » Le Pauillac »apparaît dans le dernier virage et s’approche,

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l’excitation est à son comble. Il est 19h 15.

Construit à Bilbao en 1982, le Cauhtémoc est un navire-école appartenant à la Marine mexicaine. 
L’équipage est composé de 252 membres dont 90 cadets de la Marine nationale mexicaine, futurs officiers.

                                                                           

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Les marins mexicains sont traditionnellement perchés, alignés jusqu’en haut de la mâture et chantent à tue-tête des chants traditionnels.

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Bientôt le trois-mâts donne de la corne pour signifier  son point de passage exact sous le pont Chaban-Delmas.

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Illusion d’optique : nous avons l’impression que là-haut, ça touche !

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Si l’entrée émouvante dans le Port de la Lune de ce bateau tant attendu avec  son merveilleux spectacle a bénéficié d’une accalmie de pluie, cette dernière sera d’une courte durée.

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Les marins subissent en guise d’accueil un abat d’eau aussi soudain que dru.

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Le Cauhtémoc laisse la place au   Maxi Trimaran Solo Banque Populaire VII

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A la hauteur du hangar 18, les spectateurs se replient à l’abri sous les gouttières d’un avant-toit à larges trous mais même sous les parapluies, continuent à applaudir chaleureusement les voiliers faisant leur entrée dans la foulée .

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Nous sommes récompensés de notre attente dégoulinante par leur passage au plus près des hangars.

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Nous rentrons chez nous transis mais heureux d’avoir eu la chance de pouvoir assister à cette arrivée mémorable.

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  *** à suivre*** 

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Notes de lecture autour des ponts

« Les gens qui habitent sur les rives sont des riverains, mais ce sont aussi des rivaux. La notion de rivalité signifie que l’on habite sur chacune des rives. Le pont entre les deux rives devient soit celui de la paix soit celui de la guerre, tel le pont d’Arcole. »

MICHEL SERRES

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Il arrive que les deux rives vivent chacune leur vie, se développent indépendamment puis se découvrent, se prennent en compte jusqu’à la naissance d’un pont, avec des intérêts divers.

Longtemps à Bordeaux, seuls des bacs permettaient la traversée de la Garonne avec tous les trafics que l’on connaissait. L’Intendant Tourny, et d’autres ingénieurs ont évoqué des constructions possibles. Mais au XVIIIème siècle, Bordeaux est un des ports les plus importants de France : nous savons pourquoi !il n’y avait donc pas de nécessité de franchissement.

 Le premier pont fut le Pont de pierre en 1822, réalisé à la demande  de Bonaparte, dans ses élans de conquête.De plus, la première difficulté a toujours été de travailler avec la Garonne, ses courants, ses marées et ses fonds meubles.

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A la fin du XIXème siècle, émerge la conception d’un pont transbordeur qui ne verra jamais le jour, alors qu’il faut une demi- journée pour aller du quartier des Chartrons à La Bastide !

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Dans son livre NAISSANCE D’UN PONT, MAYLIS DE KERANGAL s’intéresse à une émotion collective ; construire un pont n’est pas simple depuis sa conception même. Le pont est dans son livre une menace. La construction d’un pont suspendu quelque part dans une Californie imaginaire, à partir des destins croisés d’une dizaine d’hommes et de femmes, tous employés d’un titanesque projet va représenter un télescopage entre ceux qui imaginent le pont, ceux qui le font, ceux qui le refusent, ceux qui l’emprunteront et « ceux qui le rêvent ».

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« Fallait-il encombrer la Terre plutôt que le ciel ? Fallait-t-il démontrer sa force, opter pour un ouvrage puissant, une combinaison de pièces massives, lourdes, tel le pont de Maracaibo ? Fallait-il un ouvrage transparent, aérien, une construction où les structures concentrent en peu d’éléments, une option de finesse tel le viaduc de Millau ? Fallait-il désenclaver une ville ou souder deux paysages, fallait-il surseoir à la nature, utiliser ses lignes ou s’y incorporer ? Le Boa ne sait pas, il veut tout. Il veut l’innovation et la référence, l’entreprise florissante, la beauté et le record mondial. »MAYLIS DE KERANGAL

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Je vous invite aussi à consulter l’intervention de MICHEL SERRES qui a écrit L’ART DES PONTS/ HOMO PONTIFEX (un livre + une intervention)

http://www.unipef.org/docs/2010155835_michel-serres.pdf

 

et dont je cite ici certaines de ses déclarations faites devant les ingénieurs des Ponts, qui me paraissent essentielles :

« Le métier de ma famille, puis le mien et celui de mes frères consistait à draguer la Garonne. Mon père était propriétaire d’une drague dans le milieu du fleuve. Il nous  fallait extraire du fond de la

Garonne du sable et gravier, puis les broyer, les concasser, pour éviter les éclats d’ophite ou de granit.

C’était un métier dur et l’ingénieur des ponts, pour moi, était l’homme qui maîtrisait la théorie d’une pratique que je faisais sans théorie. Par conséquent, je crois que ma vocation intellectuelle, je vous la dois.

J’ai connu des ingénieurs des ponts, clients de l’entreprise paternelle et j’ai compris l’importance de la théorie et du savoir.

J’ai écrit « L’art des ponts » peut-être en pensant presque tous les jours à vous ou à vos prédécesseurs, avec une certaine émotion. J’ai l’impression de vous rendre dans ma vieillesse ce que vous m’avez appris dans ma jeunesse, c’est une sorte de reddition, d’hommage que j’ai à vous faire aujourd’hui. J’ai écrit « L’art des ponts » parce que j’ai été un dragueur, pas comme on l’entend aujourd’hui, mais un casseur de cailloux. .. »MICHEL SERRES

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« A la fin de ma vie, je me suis aperçu que le pont était le bon objet, symbole de la communication, de la relation, que le pont était un objet mais aussi un symbole ou une figure de la communication, c’est bien la raison douce d’existence de ce livre… »MICHEL SERRES

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« Le pont est donc un objet, celui que vous savez construire en tant que pontifex, que pontife, mais c’est aussi un symbole. Je voudrais dire non pas que le pont est un symbole, mais que le symbole est un pont… »MICHEL SERRES

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Le saviez-vous ?

 

« Il n’y a pas une seule coupure d’euros qui n’ait un pont, 20, 50, 100 euros, etc. Personne ne le remarque. Pourquoi y a-t-il un pont sur les euros ? Je suis un peu en colère car le fonctionnaire européen qui a imaginé cela a mis des ponts très vieux, le pont du Gard dans 5 ou 10 euros et des ponts très neufs sur les 100 ou 200 euros, ce qui est absurde. Ils ont mis un pont sur les euros parce qu’ils ont pensé comme moi qu’un pont était un symbole d’union entre des nations qui s’étaient déchirées au cours de l’histoire. L’euro était un symbole d’union entre les nations européennes, et le symbole du symbole était le pont… »MICHEL SERRES

Mais revenons à notre  Pont Chaban-Delmas :

« Le dessin des pylônes symbolise la porte d’entrée du port de la Lune, c’est un symbole de bienvenue à l’entrée de Bordeaux »

THOMAS LAVIGNE, architecte

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La ville de BORDEAUX est indissociable du souvenir de JACQUES CHABAN-DELMAS. Le pont a pris son nom après une polémique, certains s’étaient pris d’affection pour la dénomination Pont BA-BA mettant en avant le lien créé entre le quartier de Bacalan et La Bastide.

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Pour rappel, Jacques Chaban-Delmas a été député de la Gironde de 1946 jusqu’en 1997, puis maire de Bordeaux de 1947 à 1995. Il a présidé l’Assemblée nationale de 1958 à 1969, de 1978 à 1981 et de 1986 à 1988.Il a été premier ministre de 1969 à 1972.

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En 2012, une statue a été érigée en son honneur, Place Pey-Berland .

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 Et puis il y a aussi les poètes: ici APOLLINAIRE,(Sous le pont Mirabeau, coule la Seine…) mais aussi RIMBAUD

« Le pont

Deux dames le long le long du fleuve

Elles se parlent par-dessus l’eau

Et sur le pont de leurs paroles

La foule passe et repasse en dansant »

APOLLINAIRE

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Voici une photo du Bélem, le jour de l’inauguration du pont; cette photo  été aimablement prêtée par Frantz, je l’en remercie.

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Aujourd’hui, Le Port de la Lune se prépare à accueillir  l’arrivée des bateaux pour la Solitaire du Figaro qui débutera le 2 juin. Le Cuauhtémoc  passera en tête, suivi de 42 voiliers,

demain sous le Pont Chaban-Delmas.

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« LES HOMMES CONSTRUISENT TROP DE MURS ET PAS ASSEZ DE PONTS »

ISAAC NEWTON

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Le 24 mai 2010 nous allions, comme beaucoup de bordelais,  en promenade au bout des quais pour lire les panneaux d’affichage et constater les travaux d’avancement du futur pont.

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Puis nous avons gagné la rive droite en 2012 pour avoir une vue du pont en construction depuis les coteaux de Lormont. Le débouché sur la rive droite est encore une friche

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Toutes les occasions d’approcher le futur pont sont bonnes, et nous sommes ravis lorsqu’une croisière amicale à destination de  Bourg ou une invitation de la Ville à faire un tour  dans le Port de la Lune nous font passer entre les piles du Pont.

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Aujourd’hui,

le Pont  en CHIFFRES ET RECORDS c’est:

4m, la largeur des poulies géantes, 50 tonnes chacune;

Il a fallu une grue de 700 tonnes équipée d’une flèche de 90 m.

77 m la hauteur des pylônes qui permettent de lever le tablier à 47 m de haut par rapport au niveau du pont.Côté navigable, 40 câbles qui servent à hisser le tablier.

Les câbles font 80 millimètres et pèsent 2 tonnes chacun.

2520 tonnes le poids du tablier mobile.

39 mois de chantier

106m  la voie navigable offerte aux bateaux.

40 000 tonnes de béton nécessaires à la construction des piles intermédiaires.

6500 tonnes , le poids des charpentes métalliques

440 m, la longueur totale du pont, 117 m, la partie mobile, 45 m de largeur.

11mn le temps que met le pont pour descendre ou monter…sans bruit!

70000 tonnes de terre et gravats dégagés.

Mes sources en chiffres proviennent de la revue

 Hors-série Sud-Ouest

Un pont se lève/ Bordeaux 16 mars 2013

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vous pourrez constater quelques changements: le poste de commande

mais aussi l ‘aménagement des îlots qui s’inscrivent dans un projet ultérieur.

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Je laisse  THOMAS LAVIGNE, l’architecte du PONT le qualifier en 5 mots :

« Élégance, légèreté, transparence, équilibre, monumental »

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